Le couple franco-allemand va mal.
Ce n’est pas très grave car ce couple finalement n’existe que dans les fantasmes des cabris européistes, des néo-collabos et des médias de la mono opinion.
En Allemagne, la presse ne parle jamais de ce couple qu’aucun germanophone ne sait vraiment traduire*. Si couple il y a, force est de constater que nous ne sommes pas loin d’une séparation difficile et que c’est la France qui fut trompée.
Ce qui se passe aujourd’hui avec le projet de taxonomie verte n’est que l’aboutissement d’un contentieux énergétique entre les deux pays depuis 30 ans et qui trouva son paroxysme au cours des dix dernières années. Mais il n’y a pas qu’un seul domaine de discorde de part et d’autre du Rhin.
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Français et Allemands se sont durement opposés au sein de la Commission Européenne pour décider de l’inscription du nucléaire ou du gaz comme énergie verte. Il s’agissait de trouver les solutions pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Côté français on rappela simplement que l’énergie nucléaire permettait la production d’électricité décarbonée et que les règles et moyens de sûreté mis en place dans notre pays garantissait une fiabilité exceptionnelle. En revanche la production d’électricité à partir du gaz naturel était immanquablement émettrice de méthane et de dioxyde de carbone, tout comme l’utilisation de centrales à charbon.
Il n’est plus nécessaire de rappeler que dioxyde de carbone et méthane sont les principales causes de l’effet de serre qui contribuent grandement au réchauffement climatique.
Pourtant si la France eut gain de cause, l’Allemagne réussit à obtenir des dispositions toutes aussi favorables pour le Gaz.
Nous revenons de loin car les tergiversations de notre Président, qui découvre les problèmes de l’énergie, et celles des gouvernements Philippe et Castex constitués d’autant d’ignorants ou d’incompétents en la matière, nous firent craindre le pire. N’oublions pas qu’ils fermèrent en 2021 Fessenheim, ineptie décidée par le Président Hollande voulant plaire à sa Deutsche Herrin (maîtresse allemande). Puis ils déclarèrent quelques mois plus tard qu’il fallait impérativement reconstruire de nouvelles centrales nucléaires sans être, par ailleurs, très clairs sur le format à retenir.
La bagarre avec nos voisins fut particulièrement violente. La ministre fédérale de l’environnement Steffi Lemke vilipenda l’énergie nucléaire comme faisant courir un risque environnemental à l’Europe. En Allemagne elle entraîna derrière elle, outre les Verts, les socialistes du SPD et les Libéraux démocrates du FDP. Dans l’Union elle obtint le soutien total de l’Autriche et du Luxembourg. Steffi Lemke utilisait une stratégie bien connue des pseudo-écologistes, la manipulation. Elle usait aussi du mensonge par omission en oubliant de dire que son pays émettait depuis plus de dix ans des centaines de milliards de m3 de dioxyde de carbone résultant des centrales à charbon tournant à plein régime pour assurer l’énorme production manufacturière de l’Allemagne.
Steffi Lemke jouait sur ce réflexe historique des Allemands, qui consiste à considérer une menace exagérée pour justifier une réaction violente quelles qu’en soient les conséquences humaines.
* Doit-on dire ou écrire das Duo Frankreich-Dezutschland ou bien das Deutsche-Französische Ehepaar ? chez nous nul ne sait, en République fédérale on n’en parle jamais…
Il importe de rappeler que l’Allemagne en condamnant le nucléaire au niveau européen, souhaitait éliminer le seul avantage dont disposait la France pour relancer son industrie, concurrente directe des productions allemandes.
Les naïfs qui crurent que l’harmonie régnait au sein du soi-disant couple franco-allemand feraient bien de se référer à des évènements récents comme aux réalités de l’histoire.
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La France et l’Allemagne n’ont pas souvent partagé des intérêts communs au niveau politique.
Il est même légitime de s’interroger sur les raisons pour lesquelles Mme Angela Merkel reçut la décoration de Grand-Croix de la Légion d’Honneur. Aurait-elle vraiment défendu les intérêts français en exerçant ses pouvoirs de Chancelière allemande ?
Pas vraiment. Elle combattit sans relâche la production nucléaire française pour deux raisons. Plaire aux pseudo écologistes allemands et obtenir autant que faire se peut leur soutien.
Jamais elle ne tenta de se montrer pédagogue et d’essayer de justifier une production nucléaire allemande dont la part d’électricité s’élevait en 2010 à 35%. Jamais elle n’accepta d’écouter les femmes et les hommes courageux qui demandaient au sein de la CDU et de la CSU bavaroise d’augmenter la part du nucléaire dans la production d’électricité. Elle avait également fort bien compris que le seul atout concurrentiel de l’industrie française était son électricité très bon marché… Comme tout Allemand, elle avait du mal à accepter un domaine où les Français sont de loin meilleurs que leurs voisins d’Outre-Rhin…
Elle devint alors le plus grand adversaire du nucléaire français à partir du Tsunami de Fukushima, critiquant ouvertement et continuellement notre engagement, exigeant la fermeture de Fessenheim, tentant de rendre acceptables les centrales à charbon et au gaz…
Mais ce ne fut pas le seul cas où la Chancelière décida sans jamais tenir compte des intérêts français.
En acceptant des centaines de milliers d’immigrés de manière incontrôlée, elle agit par humanité peut-être mais sûrement pour répondre aux taux de natalité dramatiquement bas des Allemands sans tenir compte des conséquences pour ses voisins de l’espace Schengen.
Nombreux sont ces immigrés qui aujourd’hui continuent de faire croître, dans une France sans frontière, une population étrangère que l’INSEE est incapable d’évaluer depuis 20 ans.
Enfin, et cet évènement marquant reste le pire que le couple ait connu dans ses conflits conjugaux, l’Allemagne ne soutint pas la France dans la crise grave qui nous opposa à Iznogoud-Erdogan.
L’incident qui plaça notre frégate Le Courbet sous la menace de trois navires de la marine turque alors que les marins français s’engageaient dans une mission OTAN (dont font partie Allemagne et Turquie) pouvait être considéré comme un casus belli.
L’Allemagne ne fit absolument rien pour soutenir la France. Bien des journalistes expliquèrent que les 4 millions de Turcs présents Outre-Rhin en était la raison objective.
Encore ce sentiment de menace qui conduit au pire.
- le Président Macron, la Croix, Napoléon la réservait aux humbles qui risquaient leurs vies pour la Patrie et aux grands qui la consacraient à la Nation. Encore une fois vous fûtes fort maladroit en accordant la Grand-Croix à Mme Merkel.
C’est amusant d’entendre nombre de nos concitoyens considérer les Anglais comme des ennemis héréditaires. Nous avons été longtemps opposés et dans de nombreuses guerres, c’est vrai. Mais depuis 150 ans nous sommes, tant bien que mal, dans le même camp.
Avec l’Allemagne quand avons-nous partagé la lutte pour un idéal commun ? Depuis 2000 ans dès qu’une organisation est possible au-delà du Rhin, elle se méfie systématiquement de la France (toujours la menace) et n’a qu’un objectif, nous diminuer ou nous posséder.
Des hordes de Goths et d’Alamans, en passant par Louis le Germanique et Charles Quint, en comptant les Habsbourg d’Autriche et le royaume de Prusse, jamais la France n’a été considérée comme amie par nos voisins. La suite nous est tristement plus familière.
Nous essayâmes bien avec de Gaulle de créer cette amitié au travers du Traité de l’Elysée en 1963. Adenauer et beaucoup d’Allemands de l’Ouest comme de Français se convertirent à la réconciliation dans un effort d’intelligence.
Hélas, quelques jours après la signature de ce document sacralisant de nouveaux liens entre les deux nations, le Bundestag modifia le texte en y ajoutant l’inaliénabilité de l’Alliance Atlantique et la volonté de faire entrer la Grande Bretagne dans le marché commun… Pas terrible le cadeau de mariage !
Alors que penser des risques que courre la France à faire confiance à un voisin qui lui préfère un pays dirigé par les frères musulmans, une alliance en état de mort cérébrale ?
Que penser de l’interdépendance dans laquelle se place l’Allemagne en acceptant du gaz russe livré par le gazoduc Nord Stream 1 à travers la Baltique ? Flux qui seront doublés dès l’an prochain par l’ouverture de Nord Stream 2 sur le même itinéraire ?
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J’ai servi 8 ans dans les Forces Françaises en Allemagne pendant la guerre froide, je fus administrateur d’une société allemande pendant 3 ans, Acta GMBH, J’ai dirigé les opérations nucléaires de Westinghouse pendant 8 ans en Allemagne… Je suis Mulhousien, je parle Allemand, le parrain d’un de mes fils est un Officier allemand… Mais aujourd’hui je suis un grand déçu du couple franco-allemand. J’ai peut-être été crédule comme un amoureux transi qui ne voit pas qu’il est trompé.
Mais je constate aujourd’hui que l’Allemagne nous a cocufié.
Produisant de l’électricité à partir de centrales à combustibles fossiles extrêmement polluantes, l’Allemagne a choisi l’augmentation des livraisons de gaz russes et la lutte contre le nucléaire français.
Elle a largement contribué à notre déclin industriel et à la chute de nos leaderships technologiques. Incapables d’accepter que la France soit une Grande Nation (dénomination dont ils nous affublent avec ironie et parfois mépris…) les Allemands ont déjà choisi le camp des Russes et des Turcs.
C’est leur droit.
Mais alors qu’ils ne nous demandent pas de soutenir leur politique insensée et leur économie qui, du fait de sa pollution, connaîtra dans peu de temps elle aussi l’effondrement.
Natif de Mulhouse et habitant aujourd’hui les Pyrénées centrales, j’ai la France dans la peau.
Après Saint Cyr, j’ai servi comme Officier dans les Bataillons de Chasseurs Mécanisés passant la moitié de ma carrière dans les Forces Françaises en Allemagne.
J’ai quitté l’Armée comme jeune Commandant pour entrer dans l’Industrie nucléaire où j’ai servi 26 ans.
J’ai exercé les fonctions de PDG d’Areva-LMC (logistique de la matière nucléaire) puis de DG de Westinghouse en Europe et en Afrique du Sud.
Je parle plusieurs langues étrangères et j’ai rédigé des romans ainsi que des manifestes politiques.
Bonapartiste de toujours l’effondrement de mon pays, le reniement de son Histoire, et le mépris de son Peuple me sont insupportables. Surtout lorsque cette situation résulte de l’activité de piètres personnages au plus haut niveau de responsabilité politique ou économique.
J’ai rejoint France Bonapartiste et l’Appel au Peuple pour participer activement au redressement de la Nation en trouvant l’inspiration dans l’œuvre de nos deux Empereurs.