« Je crois aux forces de l’esprit »

C’était la conclusion du dernier discours du Président Mitterrand. Et celui-ci de rajouter « et je ne vous quitterai pas ». Parlait-il de sa personne, de sa politique, de son action, de son bilan ? D’aucuns continuent d’ergoter en la matière. Le président Mitterrand était un agnostique quand le président de Gaulle était un croyant. Le premier après avoir écrit  » Le coup d’état permanent » s’était installé dans le trône de la magistrature suprême écrit pour le Général de Gaulle. Ils furent deux grands hommes d’État, que l’on soit d’accord ou non avec leur politique respective. Deux grands hommes est un point commun, il en est un autre. Si on les a vu entrer dans un lieu de culte, jamais oh grand jamais on ne les a vu communiquer ni même pratiquer en public. Pourquoi ? Parce que les deux étaient ceints des institutions de la Vè République, de son esprit, de ses valeurs. Et parmi celles-ci, LA valeur fondamentale de la République, la laïcité. La laïcité, c’est la liberté de ne pas croire, mais aussi celle de croire ; la laïcité c’est l’organisation de la croyance, sans intervenir au sein de celle-ci, mais dans son apparition ou justement sa non-apparition. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire, mais pour ceux qui choisissent de croire, ou pour ceux à qui on impose cet état de fait, cela doit se faire uniquement à domicile ou sur le lieu de culte. Quelque soit celui-ci, il ne doit pas nous être imposé, ne serait-ce que visuellement par quelques improbables tenues vestimentaires, que ce soit à la rue, à la piscine ou à la plage et où que ce soit d’ailleurs et en particulier dans les services publics.

Car la France et la République ont une histoire, une culture, une tradition, un récit national qui diffère du roman national et qui n’est pas le communautarisme anglo-saxon. Voir Justin Trudeau affublé d’un turban sikh et quasiment en vénération peut prêter à sourire ; voir son ami le président Macron les mains jointes en prière en position quasi extatique à Lourdes ne peut que révolter. C’est cracher sur la tombe des Jules Simon et Jules Ferry. C’est fouler au pied Gambetta, Édouard et la Commune. C’est oublier Jules Simon et Ferdinand Buisson mais aussi le petit père Combes. C’est les mépriser tous et le travail du Grand Orient de France pour la laïcisation de l’école, de l’enseignement, de l’instruction publique et de la société en général.

Être président de la République, c’est la rencontre d’un homme avec la Nation. C’est la rencontre avec des valeurs. Il ne faut alors pas s’étonner qu’en foulant ces valeurs et donc la République aux pieds par ses génuflexions, ils ne le considèrent plus comme à la hauteur de sa fonction et se permettent de l’insulter, de l’agripper voire de lui mettre des baffes.

En la matière, le président de la République a subi un attentat. Toute attaque contre le président de la République est un attentat. De quelque manière que ce soit – par explosif, par arme à feu, par objet contendant, par arme par destination ou une agression à main – toute agression sur la personne du président est un attentat. Et on ne fait pas de distinction à ce niveau-là. On ne distingue pas Emmanuel Macron du président de la République comme il n’y avait pas lieu de faire de différence entre Maréchalisme et le Général Pétain collaborateur. Général car rappelons que le Général Pétain a été déchu de la distinction de Maréchal pour haute trahison et collaboration avec l’ennemi.
Bref, revenons à des temps plus modernes. On ne distingue pas Emmanuel Macron de la Présidence de la République. Il a été élu. Il est le président de la République et donc de tous les Français, qu’on l’apprécie ou pas, qu’on apprécie sa politique ou pas. Il a été élu, mal élu, élu sur un malentendu ou sur un hold-up mais il a été élu.

Je suis issu de la Gauche Patriotique, et lorsque j’ai entendu et vu l’attentat contre le président de la République Jacques Chirac, l’agression physique qu’a subi le président de la République Sarkozy, j’en ai été tout autant scandalisé.

Pourquoi ? Parce que toucher au président de la République c’est toucher à la République. Et cet abruti l’a bien compris, lui qui a crié pour joindre la parole au geste « Monjoie Saint Denis. A bas la Macronnie ». Faisant cela, il s’attaquait à la personne d’Emmanuel Macron et à sa politique, à la Présidence de la République et au politique, mais aussi à la forme de notre État et donc à la République.

La République, je le redis, c’est une histoire, un récit national et non pas un roman national. Il y a les faits et il y a les phantasmes de minorités activistes qui représentent epsilon mais ont intégré tous les codes de la communication et qui ont une image médiatique inversement proportionnelle à leur nombre. Nous ne sommes pas dans l’obligation de nous déclarer coupable sans procès dès qu’une minorité, fut elle respectable, crie à l’offense et demande réparation pour … pour quoi d’ailleurs on n’a toujours pas vraiment compris. Nous n’avons pas à faire des génuflexions dès qu’une personne ou un groupe de personnes se sent opprimé ou blessé pour un crime qui date de 100 ans, 200 ans ou plus. Le président Chirac a par exemple non seulement loupé son entrée dans l’histoire mais aussi sali son mandat et donc la République. S’il avait pu au cours de son premier mandat rentrer dans l’histoire, il n’en fut rien. Président le mieux élu de la Ve République, avec un score que n’aurait pas renié un président de Corée du Nord, il aurait pu faire un gouvernement d’union nationale et faire de grandes choses ; à la place de cela il aura, sa plus grande erreur, suspendu la conscription, fait une réforme de la Constitution aussi irréfléchie qu’idiote en la mise en place du quinquennat. Mais surtout, il aura trahi l’honneur et la probité de la France. Prenant ses fonctions le 17 mai 1995, il déclare au cours de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv’ en Juillet 1995 qu’il reconnait « la faute collective » de la France, et déclare « ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’État français. ». Non Monsieur le président de la République Chirac, la France n’est en rien responsable du Vel d’Hiv’ en particulier et des lois collaborationnistes juives en général. La France, c’est la République. La République, c’est la France. « La France n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle est grande » disait le Général de Gaulle, et bien justement, la France, la République, l’honneur, la flamme de la Résistance était à Londres. Sur le territoire ne se trouvait que l’État français, un état fantoche et collaborationniste, le déshonneur, la capitulation et la défaite. La France n’est pas responsable du Vel d’Hiv, ni du reste.

Oui en France nous avons eu aussi la nuit de la Saint Barthélémy. Alors oui, la France fut la fille ainée de l’église catholique et de ce fait, à cause de la Loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État, faut-il donc maintenant que toute la France s’agenouille devant les Protestants ? Faut-il que le président de la République s’agenouille pour renouer avec ce passé ou implorer un miracle dans son mandat ?

Oui, la France a eu des colonies ; alors la France d’aujourd’hui devrait faire force de génuflexion devant ces pays après leur avoir apporté industrialisation, routes, voies ferrées… et instruction ?

Oui, la France de Napoléon 1er a rétabli l’esclavage (avec de grands guillemets). Au demeurant, ces demeurés indigénistes n’en ayant jamais assez on fait tomber sa statue dans les iles. Tout comme ils ont déboulonné le statut de Colbert au motif qu’il était un esclavagiste, alors que de qui vient l’inspiration du Code Noir qui est le premier texte à donner des droits aux Noirs ? Colbert. Le premier texte est l’ordonnance rédigée par le secrétaire d’État à la Marine, le Marquis de Seignelay (1651-1690), fils du ministre Colbert, et promulgué en mars de 1685 par le roi Louis XIV sous le titre « Ordonnance ou édit de mars 1685 sur les esclaves des îles de l’Amérique ».
Ces gens sont d’une inculture et d’une ignorance crasse. Alors oui, Napoléon 1er a rétabli l’esclavage, MAIS un peu d’histoire : le Général Bonaparte abolit l’esclavage sur l’île de Malte en 1798. En 1799, il abolit l’esclavage en Égypte dans les territoires occupés par son armée conformément aux ordres du Directoire. En 1802, sous les pressions de son gouvernement et peut-être de l’Impératrice, après de multiples hésitations, il rétablira l’esclavage provisoirement en Guadeloupe, arguant du fait que les Anglais occupant la Martinique avait rétabli l’esclavage également. En 1815, pendant les 100 jours, Napoléon abolira officiellement la traite négrière, il avait avant aussi aboli le servage en Pologne, et il fut le premier a interdire le travail des enfants de moins de 10 ans dans les mines, véritable esclavage dans le nord du pays. Mais tout cela les racialistes l’ont oublié. Ces gens-là n’ont que haine de la République, haine de l’autre, ne savent que diviser la République en communautés. Mais la République ne reconnait aucune communauté, elle ne reconnait que des Citoyens.

Alors la République c’est une Histoire, plus ou moins glorieuse selon les époques, mais c’est toute une histoire. De ce fait, on ne foule pas la Mémoire en faisant courir des gosses au milieu et sur les tombes des anciens combattants de 14-18. On n’étouffe pas la Mémoire en emballant celle-ci dans un sac plastique comme voulait le faire un « artiste » avec une « performance » à l’Arc de Triomphe de la Nation. On ne crache pas sur la Mémoire en faisant faire des hymnes sur des « chanteurs », en l’espèce des rappeurs, qui ont éructés leur haine des kouffars.

La République ce sont des symboles, et l’Arc de Triomphe de la Nation est l’un de ces symboles. Les personnes qui défilaient affublés d’un gilet de sécurité l’ont saccagé dans une violence qu’on n’avait pas vue depuis les évènements de Mai 1968. Alors que les Forces de l’Ordre (FdO) ont reçu pour consignes de ne pas riposter, des factieux s’en sont pris à elles. Il faut louer le professionnalisme des FdO qui n’ont jamais fait usage de leurs armes létales. J’invite ces personnes qui crient à la dictature à aller faire le 10e de ce qu’ils ont fait en Russie, en Syrie… Il y aurait eu un bain de sang et c’est bien parce qu’ils étaient en République et en démocratie qu’elles ont été autorisées à faire leur cinéma pendant de trop longues semaines. Elles auraient été dans l’un des pays précités qu’ils ne l’auraient pas fait un seul jour. Et à chaque fois qu’on pointe du doigt leur violence , elles n’ont qu’une rhétorique « c’est pas moi, c’est lui qu’à commencé », une sémantique que ne renierait pas ma petite nièce en deuxième année de maternelle. Allez leur demander ce qu’ils veulent, vous aurez une réponse « Macron démission ! » Ok admettons, mais alors qui à la place ? Peu importe, Macron démission ! D’accord, mais alors pour faire quoi ? Tout sauf ce que fait Macron. Macron démission. Visiblement à chacune des questions le disque dur avait bugué et la rhétorique tournait un peu en boucle. On a entendu dans ces manifestations des causes justes, des slogans justes, des revendications justes auxquelles j’aurais pu adhérer ; mais on y entendait aussi tout ce que la France rance avait de plus rance, de plus nauséeux, de plus vomitif de haine, de discrimination, d’homophobie. Pour preuve : ce week-end alors que nous commémorions la rafle du Vel d’Hiv’, certains anti Pass sanitaire n’avaient rien trouvé de plus intelligent que de s’afficher avec des étoiles jaunes ou des allégories des camps d’extermination, n’affichant surtout que leur connerie, leur inculture crasse. Quasi tous les ronds-points étaient pris en sous-mains par l’extrême-droite et l’extrême-gauche dans une union bien compris de la carpe-zombie et du lapin-garou. Un des membres du Conseil national d’un parti d’extrême-droite devait être l’un des huit premiers porte-paroles, mais il a compris qu’on lui ferait remarquer son activité politique connue dans son Landerneau ; alors ce fut son petit-fils qui fut envoyé en mission et devint l’un de ces premiers porte-paroles. Bien vite écarté d’ailleurs…

De tous temps, il y a eu des manifestions de Citoyens, de tous temps on a vu des manifestations de syndicalistes, de tous temps on a vu des manifestations de politiques ; mais à la différence de ceux qui ont fait une occupation illégale du domaine public, ces deux dernières catégories ont en général une structuration idéologique et psychique. D’ailleurs, dans tous ces collectifs et autres listes citoyennes qui font flores, notamment au moment des élections, ces listes ne sont composées à 99% que de militants politiques, syndicaux et associatifs qui ne veulent pas mettre en avant leur organisation et par là trompe les électeurs qui votent pour eux de bonne foi.

Lorsqu’on s’agenouille devant une divinité, c’est l’esprit de la République qu’on assassine. Lorsqu’on attaque et tue un Préfet de la République, on s’attaque à un symbole de l’État républicain, on attaque la République. Lorsqu’on s’attaque aux Forces de l’Ordre, on attaque un symbole de l’État, républicain, on s’attaque à un symbole de la République. Avant, comme diraient les vieux cons dont semble t-il je fais partie maintenant, nous avions le respect. Le respect de l’adulte en général, le respect du professeur, le respect du Maire, le respect et la peur du gendarme. Avant, si un gamin revenait avec une mauvaise note, le gosse se prenait des parents une baffe. Maintenant, pauvre bichette, la baffe est devenue interdite et ce sont les parents qui après s’être garés devant l’école, sur le passage piétons parce que bébé ne peut pas marcher 100 mètres, ce sont eux qui viennent demander des explications au professeur qui est sommé de répondre. A cette époque, que j’ai connue d’ailleurs, on se levait quand un adulte quel qu’il soit entrait dans la classe…Avant, quand on croisait Monsieur le Maire, on enlevait sa casquette. Maintenant, si celui-ci prend un arrêté qui ne plait pas, ou effectue une remontrance à la personne qui a déposé « ses merdes » en bas de chez son voisin (pas devant son pas-de-porte) , il se prend une baffe. Tant et plus que les Maires sont invités maintenant à passer des formations avec le négociateur du RAID, AVEC LE NÉGOCIATEUR DU RAID … Avant quand on croisait un gendarme, on baissait les yeux et on priait pour ne jamais avoir à être recherché par son père au poste de peur de la rouste qu’on allait prendre. Bon concernant la rouste voir plus haut, et le casier judiciaire semble devenu pour certain un diplôme d’honorabilité (sans quasiment jamais effectuer leur peine).

Tout cela découle aussi d’un abaissement de la fonction présidentielle. Le président Mitterrand avait dit « je serai le dernier des grands Présidents, après moi, il n’y aura que des comptables ». On ne reviendra donc pas sur le bilan du président Chirac. Le président Sarkozy a abaissé la fonction avec ses « casse toi pauv’con », ses Rayban, ses vacance en yacht en chemise blanche ouverte, mais aussi sa bougeotte et sa fébrilité permanente à n’avoir aucune vision mais légiférer dans l’instant et l’émotion. Le président Hollande a banalisé la fonction avec son président normal et ses allers et venues incognito en scooter. Et le président Macron a ridiculisé la fonction avec ses rave party à l’Élysée et ses roulades sur le gazon avec des youtubeur. Imagine ton le Général de Gaulle s’adonner à tout cela ? Pour paraphraser Henri Guaino.

Être président de la République c’est être au-dessus des Partis, au-dessus des hommes, au-dessus des religions. Jean-Pierre Chevènement l’avait bien compris, trop tôt visiblement, avec sa candidature en 2002 en se positionnant comme « l’Homme de la Nation ». Il rassemblait autour de lui un arc républicain, à l’instar du conseil National de la Résistance, qui allait de l’extrême-gauche à une certaine droite, car « au dessus de la Gauche, au dessus de la Droite, Il y a la République, il y a la France ». Il avait tout compris du positionnement d’un président, et ses passages dans des ministères régaliens, comme la Défense mais surtout l’Intérieur alors qu’il aurait voulu la Justice, n’y sont pas pour rien.

La France, la Présidentielle, c’est la rencontre d’un homme et la Nation. Et cela l’autorité doit être. Il faut diriger la France. « Gouverner c’est prévoir » disait le grand Mendès – France ; « Gouverner c’est agir » répond à raison aujourd’hui Henri Guaino. Qui dit diriger dit autorité. Avec le Général de Gaulle, les Premiers Ministres n’avaient que peu d’importance. C’était effectivement des collaborateurs si on veut. A raison le président Chirac disait « je dirige, il exécute ». Les Citoyens, la France ont besoin de se sentir rassurés, cornaqués, dirigés. Il faut une ambition qui ne soit pas personnelle mais celle de la France. Une France qui s’appuie sur la Nation citoyenne comme le dit et le fait très bien Claude Nicolet. L’autorité n’a rien à voir avec l’autoritarisme. S’il émanait de lui suffisamment d’autorité, personne n’aurait osé le toucher ; et si lui ne fut pas touché par la grâce de Bernadette Soubirou, la droite catholique s’en est prise à lui, le prenant tant à partie que les gendarmes ont du intervenir une nouvelle fois. Avant, lorsque le président de la République avait besoin de faire une communication, il convoquait les médias. On peut se féliciter de la libéralisation des médias mais jusqu’à une certaine limite. Ainsi des médias de re-information et autres médias complotistes délivrant des re-information toutes plus débiles les une que les autres ne devraient pas avoir la parole, et ils ne l’ont que parce qu’ils sont en démocratie et en République. A ce titre citons Voltaire « Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités ». J’invite ces gens à écrire le dixième, à dire le centième de ce qu’ils avancent dans certains pays « amis » ils verront la réponse. Pour une baffe, ce ne serait pas « que 4 mois »

Alors ils peuvent s’estimer heureux de cette justice en France à trois vitesses, de sa lenteur, de sa lourdeur, de son laxisme et en cela les lois Taubira et Dati doivent être abrogées au plus vite. Justice à trois vitesses. Celle des nantis qui pourront se payer une batterie d’avocats et les meilleurs pour se défendre ou intenter des procès ; la justice des gueux, sans adresse postale, insolvables qui du fait des ces lois précitées ne font que peu voire jamais en prison, multipliant sursis, Travaux d’intérêt généraux jamais effectués et autres rappels à la loi et dont on s’aperçoit un jour de catastrophe qu’ils avaient déjà un casier long comme le bras ; et puis il y a la justice des quidams, ceux qui ont une adresse postale, une adresse fiscale, ceux qui gagnent peu mais sont taxés en veux- tu en voilà. Ces derniers sont des personnes comme moi, on sait comment venir nous chercher et comment nous faire payer. Dans ces nantis, vous aurez d’ailleurs des faux pauvres sans cravate à l’Assemblée Nationale.

Alors même avec cravate, le président Macron n’avait pas à aller à Lourdes que ce soit ou pas pour implorer un miracle pour la fin de son mandat ou sa future réélection. A défaut de miracle, il eut une mauvaise nouvelle en la personne de Philippot. Philippot, vous vous rappelez ? « Le mignon de Marine » d’après le père. Philippot a déclaré être candidat à la Présidentielle. Si celui-ci obtient ses 500 signatures (ce qui n’est pas gagné), cela fera donc 4 candidats d’extrême-droite à la présidentielle avec Lepen, Dupont Aignan et Zemmour. Le peu de pourcentage qu’enlèveront les trois autres à la première sera peut-être ce qui lui manquera pour passer la marche du second tour. Il faudra alors au président Macron affronter un candidat de droite, et à la copie les Français pourront peut être préférer l’original. Le président Macron pourrait alors se prendre une grande baffe virtuelle et toutes ses prières à Lourdes n’y suffiront pas.

 

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Secrétaire général adjoint - délégué aux fédérations pour L'Appel au Peuple

Rentré en 1989 au sein des Troupes Aéroportés, je reste membre de la Réserve Opérationnel jusqu’à mes 50 ans. Après un passage dans les Forces de l’Ordre, je deviens artisan puis commerçant. Très investi dans le milieu associatif, je suis membre de l’ASAF, de l’UNP, amicale du 1erRTP/BOMAP. Instructeur BE en Self Défense et Close Combat, je pratique le tir sportif. Je travaille aussi pour la Mémoire en ayant fondé une association Nationale pour la Mémoire de Jean Moulin, de la Résistance et de la Déportation. Politiquement, outre mon investissement auprès de l'Appel au Peuple, je demeure proche de Jean-Pierre Chevènement depuis 1992.

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