Anne HIDALGO contre vents et marées mais sans lumières !

Rappelez-vous, en 2016 la mairie de Paris comptait éradiquer la pollution de la capitale en s’attaquant à pleines griffes aux automobilistes, les ciblant alors comme égoïstes n’utilisant pas les autolib’ mis à leur disposition, et dont on connait aujourd’hui l’épilogue de cette pitoyable aventure.

Le projet ; fermer définitivement les 3,3 kilomètres des voies sur berges aux 45 000 véhicules qui empruntaient ces axes quotidiennement, afin de les rendre aux promeneurs du dimanche et ainsi réduire drastiquement la circulation automobile le long de la Seine sur un axe ouest-est ! Comme si Napoléon III n’avait pas déjà tout pensé lors de l’urbanisation de Paris qu’il confia alors au Baron Haussmann.

Pour mémoire, la suppression pure et simple d’une portion de la voie Georges Pompidou est allée à l’encontre de la finalité de sa construction dans les années 1960, à savoir fluidifier le trafic afin de permettre aux automobilistes de traverser Paris sans feux rouges.

Il faut se rappeler également que madame HIDALGO, se prenant certainement pour une mairesse supérieure aux autres car locataire de l’Hôtel de Ville de Paris, était passée outre les avis défavorables à la fois de l’enquête publique et celui de l’autorité environnemental.

Pire encore, lorsque le tribunal administratif de Paris a annulé l’arrêté de piétonisation, celle qui se rêve aujourd’hui les fesses posées sur le fauteuil de l’une des plus belles pièces de l’Élysée, avait immédiatement pris un nouvel arrêté bafouant ainsi l’autorité de la chose jugée.

Mme HIDALGO avait prédit une thèse des plus farfelue ; celle dite de l’évaporation ! Qu’en est-il ? Il s’agit d’une pensée des plus utopistes (pour ne pas dire stupides) préconisant une disparition des véhicules qui empruntaient l’axe aujourd’hui fermé, dans la mesure où la grande pression exercée alors sur eux allait les obliger à abandonner leurs véhicules.

Et pourtant, la magie n’opéra point. Pas de lapin qui sorti du chapeau comme l’espérait tant l’élue… Les véhicules ne se sont pas évaporés, et leurs conducteurs n’ont malheureusement pas ressorti leur veste à fleurs, lunettes de soleil en formes arrondies, et pétards cachés sous le matelas… Quel désespoir…

Au lieu de ces belles rêveries (ou bien niaiseries à vous de voir) la circulation – et donc la pollution qui va avec – ont tout simplement été déplacés à quelques encablures du centre Parisien. Le périphérique déjà saturé en heures de pointe les a vu débarqué aux cotés de ses habitués causant une augmentation du trafic sur la portion Sud de 15 % dans le sens ouest-est.

A l’heure des comptes, même si la pollution a en effet baissé au centre de Paris au niveau des voies désormais fermées aux méchants conducteurs pollueurs qui ne veulent pas s’endetter jusqu’au cou pour changer leurs véhicules, le périphérique lui, s’est vu la proie de ceux-là.

La mairie de Paris a ainsi favorisé 22 000 personnes les plus riches au détriment des 47 000 autres plus pauvres, qui ont récolé la pollution de ces mesures hautement critiquables et dont le bulldozer qui a été utilisé pour les imposer ferait presque penser à des régimes loin des idées de nos Lumières.

Et dire qu’aujourd’hui, celle qui est à l’initiative de cette hérésie souhaite contrôler la Nation tout entière. Si l’incompétence avait une reine, il n’y aurait pas besoin de primaire pour la trouver !

 

P.S. : l’utilisation de l’ironie dans cet article s’adapte parfaitement à cette situation déplorable, pour rappeler les faits sans les nuages gris qui vont avec, et dans l’objectif de s’en souvenir pour – peut-être – les prochains suffrages à venir 😉

Aide à la rédaction de cet article : magazine « Transitions & énergies » – numéro 9 – été 2021

© Image par Free-Photos de Pixabay

Porte-parole & responsable de la communication pour L'Appel au Peuple | Site Internet

Natif des terres parfumées de Provence, je suis depuis toujours un amoureux de la France, dans son ensemble et dans sa diversité. La richesse de nos paysages et la pluralité de nos coutumes n'ont de cesse de m'émerveiller mais me rappellent néanmoins l'unité de tout un peuple autour de la Nation, une et indivisible. Poussé par les principes d'égalité, de méritocratie, de respect ou encore d'autorité, je me suis orienté vers des études juridiques. Je me considère comme patriote, attaché à l'histoire de mon pays à la fois riche, glorieuse voire parfois tempétueuse.

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