L’installation massive des panneaux photovoltaïques serait une fausse solution

Rechercher des solutions alternatives pour la production d’énergie est sans cesse le combat de l’Homme d’aujourd’hui. La thématique écologique est devenue populaire depuis qu’on a pris conscience de notre impact négatif sur la planète qui nous apporte tant de richesse.

Néanmoins, certaines solutions que l’on pense être bénéfiques pour l’environnement se retrouvent parfois être bien plus néfastes que salvatrices.

J’ai déjà évoqué la catastrophe des éoliennes que l’on souhaite favoriser au détriment de notre excellente énergie nucléaire décarbonée, mais dans un article publié en début d’année que je ne prends connaissance qu’aujourd’hui, l’on apprend que les panneaux solaires que l’on implante au Sahara pourraient en réalité stimuler les énergies renouvelables certes, mais surtout endommager le climat mondial !

Dans cette étude, les chercheurs mettent en avant qu’il serait possible de transformer le plus grand désert du monde, le Sahara, en une ferme solaire géante, capable de répondre à quatre fois la demande énergétique mondiale actuelle. Des plans ont été élaborés pour des projets en Tunisie et au Maroc qui fourniraient de l’électricité à des millions de foyers en Europe.

« Alors que les surfaces noires des panneaux solaires absorbent la majeure partie de la lumière du soleil qui les atteint, seule une fraction ( environ 15% ) de cette énergie entrante est convertie en électricité. Le reste est renvoyé dans l’environnement sous forme de chaleur. Les panneaux sont généralement beaucoup plus sombres que le sol qu’ils couvrent, de sorte qu’une vaste étendue de cellules solaires absorbera beaucoup d’énergie supplémentaire et l’émettra sous forme de chaleur, affectant le climat. »

L’étude va encore plus loin et précise que « si ces effets n’étaient que locaux, ils pourraient ne pas avoir d’importance dans un désert aride et peu peuplé. Mais l’échelle des installations qui seraient nécessaires pour réduire la demande mondiale d’énergie fossile serait vaste, couvrant des milliers de kilomètres carrés. La chaleur réémise d’une zone de cette taille sera redistribuée par le flux d’air dans l’atmosphère, ayant des effets régionaux et même mondiaux sur le climat. »

Morale de l’histoire, certaines énergies que l’on nous vante comme étant « vertes » ne le sont pas forcément si l’on daigne y regarder de plus près. L’on revient donc bien volontiers à cette énergie nucléaire décarbonée qui pour le coup, est bien plus écologique qu’on ne voudrait nous le faire croire !

« Couvrir 20% du Sahara avec des fermes solaires augmente les températures locales dans le désert de 1,5°C selon notre modèle. A 50% de couverture, l’augmentation de température est de 2,5°C. Ce réchauffement se propage finalement dans le monde entier par les mouvements de l’atmosphère et des océans, augmentant la température moyenne mondiale de 0,16 °C pour une couverture de 20 % et de 0,39 °C pour une couverture de 50 % […] Cette nouvelle source de chaleur massive dans le Sahara réorganise la circulation mondiale de l’air et des océans, affectant les régimes de précipitations dans le monde. »

***

Image par Anna Beng de Pixabay

Porte-parole & responsable de la communication pour L'Appel au Peuple | Site Internet

Natif des terres parfumées de Provence, je suis depuis toujours un amoureux de la France, dans son ensemble et dans sa diversité. La richesse de nos paysages et la pluralité de nos coutumes n'ont de cesse de m'émerveiller mais me rappellent néanmoins l'unité de tout un peuple autour de la Nation, une et indivisible. Poussé par les principes d'égalité, de méritocratie, de respect ou encore d'autorité, je me suis orienté vers des études juridiques. Je me considère comme patriote, attaché à l'histoire de mon pays à la fois riche, glorieuse voire parfois tempétueuse.

One thought on “L’installation massive des panneaux photovoltaïques serait une fausse solution

  1. […] la nocivité pour notre planète), mais également le développement acharné du photovoltaïque dont la balance bénéfique/risque ne tend pas vers une solution verte aujourd’hui, du moins dans une utilisation à grande […]

Comments are closed.