Ne lâchons pas Scopelec !

 Scopelec est une entreprise coopérative et participative détenue à 75% par ses employés et qui est devenue depuis plus de 40 ans un partenaire d’Orange pour la mise en place des réseaux de télécommunication et notamment de la fibre optique.

Or depuis plusieurs semaines nous apprenons qu’Orange a accordé un part de ce marché à une société luxembourgeoise pour un montant de 150 millions d’€. De plus orange rechercherait à attribuer le reste de ces prestations à d’autres entreprises ce qui fragiliserait en conséquence le Chiffre d’Affaires de Scopelec et entraînerait des pertes d’emplois conséquentes.

On estime aujourd’hui la perte d’emplois à 1500 postes au niveau national dont 500 pour l’Occitanie.

L’Appel au Peuple a tenté de joindre sans succès la direction de Scopelec.

Nous constatons, par ailleurs, que la réaction de la Région se limite à un courrier de la Présidente Carole Delga bien pusillanime alors que la Région avait, dans les circonstances, le moyen de dénoncer les contrats de l’administration et de ses fournisseurs avec Orange.

Ca aurait eu de la gueule non ? Mais il faut un peu d’expérience industrielle pour mettre en place une stratégie efficace…

L’Appel au Peuple rejoint la CFE-CGC dans son constat de voir encore des travailleurs de France sacrifiés aux profits d’une entreprise étrangère sans véritable certitude sur la qualité de mise en œuvre des réseaux.

Nous appelons les dirigeants d’Orange à un peu plus de patriotisme et à un peu plus de gestion à long terme. Gérer une entreprise ce n’est pas forcément se limiter à un exercice.

Nous alertons les médias pour qu’une réelle importance soit réservée à cette situation afin que tout soit fait pour préserver les emplois de Scopelec.

Nous alertons les élus régionaux et départementaux de l’Occitanie, qui jusqu’à présent n’ont guère brillé dans leur approche industrielle malgré les atouts de la Région, à faire front contre Orange si cette société poursuit une stratégie du moindre coût au détriment du travailleur français et au seul profit d’une entreprise étrangère d’un paradis fiscal.