Tout le monde connaît l’engagement de l’Appel au Peuple pour la défense et le développement tant de la langue française que de la Francophonie.
Pour bien marquer le combat qui nous anime pour un redressement de la France et de la Francophonie, nous reprendrons les mots de son excellence l’Ambassadeur Albert Salon « La langue française étant, chez nous, au coeur battant de la personnalité nationale, la rétablir sur son trône offre un levier essentiel du redressement dans les autres domaines : moral, culturel, politique, économique, social ».
Pour ancrer encore un plus, si c’était possible, le français comme pierre essentielle de notre certaine idée de la France, l’Appel au Peuple s’engage sur les points suivant :
1) Pour le français en France :
– remettre à sa place, première et prioritaire, la langue française dans les écoles maternelles, primaires, secondaires et professionnelles, en accroissant sensiblement les horaires d’étude, les niveaux de formation des maîtres et d’exigence de qualité, l’efficacité de méthodes éprouvées d’apprentissage ;
– imposer une part importante en français dans toutes les formations diplômantes des universités et grandes écoles françaises ;
– proposer une loi « ex-Toubon » renforcée de protection du français, et la faire appliquer, en instituant un véritable « droit au français », notamment dans les entreprises ;
– accroître sensiblement les aides publiques aux institutions officielles et associations chargées de développer les productions terminologiques et les traductions ;
– promouvoir la communication scientifique en français ; réserver les subventions aux colloques et manifestations en France à ceux qui accordent droit de cité réel au français ;
– veiller au rétablissement de la diversité réelle des langues étrangères enseignées, et offertes dans les concours d’accès à la fonction et aux services publics ;
– enjoindre aux administrations publiques de ne pas traiter les documents de travail reçus uniquement en langue étrangère, et de ne répondre qu’en français ;
– exiger des organismes publics de contrôle des médias et de la publicité un respect strict, et assorti de sanctions réelles, de la Constitution et des lois et règlements pertinents ;
– imposer un niveau suffisant, officiellement attesté, de connaissance du français à l’entrée des candidats étrangers à l’immigration légale et au regroupement familial ;
2) Pour l’action culturelle française hors de France :
– rétablir, puis accroître sensiblement, le niveau de financement de cette action culturelle (écoles et lycées ; filières universitaires ; instituts et centres de langue et de culture, de recherche et de soins, Alliances françaises et importantes O.N.G. de buts analogues ;
– augmenter sensiblement l’aide française au développement, et la concentrer bien davantage sur les pays francophones et francisant.
3) Pour la Francophonie institutionnelle mondiale :
– faire respecter le statut existant du français langue officielle et de travail dans diverses institutions internationales, européennes au premier chef, et à l’Office des Brevets ;
– contester officiellement, en Conseil européen, le statut de l’anglais langue officielle des institutions de l’UE, afin de tirer – là aussi – toutes les conséquences du Brexit ;
– engager, avec nos partenaires dans l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une négociation d’ensemble pour en faire, dans une relation de respect mutuel, une Communauté de solidarité réelle à la fois linguistique et de développement concerté, notamment en la rapprochant d’une valorisation enfin accrue tant de nos départements et territoires d’outre-mer que de notre vaste espace maritime, le deuxième du monde.
Enfant du Comminges, dans les Pyrénées Centrales, j’ai cet amour pour les territoires qui au fil des siècles sont venus former notre belle France. Cette France que j’ai servi durant quelques années au sein des unités de l’Infanterie de Marine et par ce biais sur différents théâtres d’opérations et qui m’a donné ainsi une deuxième famille. Amoureux de notre Histoire mais surtout admirateur de l’œuvre de nos deux empereurs, loin de tous anachronismes, je défends leur mémoire mais aussi les valeurs qu’ils nous ont légué pour une certaine idée de la France grande, juste, respectée et généreuse. Cette Histoire, ces valeurs et cette mémoire qui doivent nous rendre fier d’être Français.