Depuis 46 ans, le régime des mollahs en Iran écrase son peuple et menace la paix mondiale. Depuis 46 ans, la République islamique torture, emprisonne, assassine. Et depuis 46 ans, la France — et l’Occident en général — regarde, hésite, compose, parfois même flatte. Alors qu’Israël riposte aujourd’hui face aux attaques de Téhéran, certains feignent de découvrir que ce régime est dangereux. Trop tard. Trop hypocrite.
Un régime fondé sur la terreur
Depuis 1979, l’Iran n’est pas dirigé par un gouvernement, mais par une théocratie militaro-religieuse, fondée sur la répression, le fanatisme et l’expansion idéologique.
Chaque année, des milliers de prisonniers politiques, femmes, journalistes, minorités kurdes, baloutches ou bahaïes, sont arrêtés, torturés, exécutés.
Les femmes sont battues, les libertés piétinées, et la terreur devient un outil de gouvernance.
Pourtant, le peuple iranien est un grand peuple, riche d’une histoire millénaire, d’une culture profonde, d’un esprit de résistance admirable. Ce peuple mérite mieux que ce régime oppresseur qui broie ses libertés et étouffe ses espoirs.
Et que fait le monde ? Il condamne mollement, tout en signant des accords nucléaires, en relançant les discussions, en espérant que les modérés l’emportent. Mais il n’y a pas de modérés dans une dictature religieuse : il n’y a que des visages différents d’un même système.
Une menace directe et constante contre la France
Ce régime ne se contente pas de réprimer à l’intérieur. Il exporte sa violence :
Par des milices comme le Hezbollah au Liban, ou les Houthis au Yémen ;
Par des attentats, depuis l’attentat contre la caserne du Drakkar à Beyrouth en 1983 — où 58 parachutistes français périrent dans un acte terroriste orchestré par des groupes liés à Téhéran — jusqu’à ceux déjoués ou perpétrés sur le sol français, comme l’attentat de Villepinte en 2018 ;
Par un antisémitisme d’État, doublé d’un anti-occidentalisme assumé.
La République islamique a toujours vu la France comme un ennemi idéologique, qu’elle combat non par diplomatie, mais par le sabotage, la manipulation, et la guerre asymétrique.
Et maintenant, on devrait pleurer ?
En 1936, face à la remilitarisation de la Rhénanie par Hitler, la France choisit l’inaction. Par peur d’un conflit, elle laisse passer une violation flagrante du droit international. Ce moment fut décisif. Ce jour-là, Hitler comprend que l’Occident recule. Il comprend qu’il peut aller plus loin. Le monde sait ce qu’il en a coûté.
Aujourd’hui, face au régime iranien, que faisons-nous ? Nous répétons les mêmes mots, les mêmes prudences : “désescalade”, “dialogue”, “prudence stratégique”. Mais l’histoire ne bégaie pas, elle accuse. Et elle se souvient.
Aujourd’hui, face aux représailles israéliennes — ciblées, stratégiques, visant des infrastructures militaires — certains demandent que la France condamne “fermement” les attaques contre le régime iranien. Mais de quoi parle-t-on ? Faut-il verser des larmes pour un pouvoir qui ne vit que par la menace, l’ingérence et l’humiliation des peuples ?
Posons la question autrement : si la France, en 1936, avait eu la même prudence, la même pusillanimité qu’aujourd’hui face à l’Iran, aurait-elle laissé Hitler remilitariser la Rhénanie sans réagir ? Aurait-elle dit : “Évitons l’escalade” ?
L’histoire ne pardonne jamais la lâcheté face aux régimes violents. Elle les nomme pour ce qu’ils sont : des complices involontaires.
Pour une diplomatie de vérité
Il est temps d’en finir avec les illusions. Le régime iranien n’est pas un partenaire difficile : c’est un ennemi avéré des libertés, de la paix et de notre propre sécurité. Et il n’y aura pas de paix durable au Moyen-Orient — ni même en Europe — tant que cette machine à broyer les peuples continuera de se maintenir sous la protection de l’ambiguïté diplomatique.
Ne pas pleurer pour les bourreaux, ce n’est pas trahir nos valeurs. C’est leur rester fidèles.
Enfant du Comminges, dans les Pyrénées Centrales, j’ai cet amour pour les territoires qui au fil des siècles sont venus former notre belle France. Cette France que j’ai servi durant quelques années au sein des unités de l’Infanterie de Marine et par ce biais sur différents théâtres d’opérations et qui m’a donné ainsi une deuxième famille. Amoureux de notre Histoire mais surtout admirateur de l’œuvre de nos deux empereurs, loin de tous anachronismes, je défends leur mémoire mais aussi les valeurs qu’ils nous ont légué pour une certaine idée de la France grande, juste, respectée et généreuse. Cette Histoire, ces valeurs et cette mémoire qui doivent nous rendre fier d’être Français.