Pôle Emploi va devenir France Travail, rien que ce changement de nom risque de nous coûter un « fric de dingue » pour une mutualisation de service qui n’est pas sûre pour autant de fonctionner.
Rappelons-nous que le logo Pôle Emploi avait coûté la modique somme de 500.000 euros. Combien nous coûtera le nouveau ? Combien coûtera tout le changement de communication ? Sûrement cher notamment si on consulte des cabinets conseil …
France Travail va venir regrouper les missions locales, qui travaillent avec les très jeunes, et les structures chargées de gérer le handicap. Sur le papier la mutualisation est une bonne idée pour simplifier le retour à l’emploi et gérer les demandeurs d’emploi et ce d’autant plus que dans le domaine de la formation de reconversion Pôle Emploi a fait de sérieux progrès.
Maintenant il faut regarder de plus prêt et bien voir que les demandeurs d’emploi les plus présents sont ceux les plus éloignés du travail soit par un chômage de très (trop) longue durée, soit par manque de formation, soit parce qu’en situation de handicap, soit parce qu’au-dessus des fatidiques 55 ans … On pourra empiler les services, mutualiser les compétences tant qu’on veut, rien ne changera d’un côté si on ne s’attaque pas au travail des seniors, à l’intégration des travailleurs handicapés ou bien à la dangereuse accoutumance au non-emploi et de l’autre si certains employeurs ne revoient pas les exigences, parfois irréalistes, dont ils entourent les postes à pourvoir et s’il n’y a pas un effort de fait dans la rémunération.
Autre point qui n’est pas négligeable aujourd’hui chez Pôle Emploi et peut-être demain chez France Travail, la situation des employés du service … En effet on y trouve beaucoup de CDD mais aussi trop peu d’ouverture de poste alors que la masse de travail déborde des portefeuilles de chaque agent. Comme me l’a soufflé un agent « Pôle emploi est censé lutter contre la précarité pas en créer davantage » …
Pour résumer, Pôle Emploi ou bien France Travail, ce qui compte c’est le travail !
Enfant du Comminges, dans les Pyrénées Centrales, j’ai cet amour pour les territoires qui au fil des siècles sont venus former notre belle France. Cette France que j’ai servi durant quelques années au sein des unités de l’Infanterie de Marine et par ce biais sur différents théâtres d’opérations et qui m’a donné ainsi une deuxième famille. Amoureux de notre Histoire mais surtout admirateur de l’œuvre de nos deux empereurs, loin de tous anachronismes, je défends leur mémoire mais aussi les valeurs qu’ils nous ont légué pour une certaine idée de la France grande, juste, respectée et généreuse. Cette Histoire, ces valeurs et cette mémoire qui doivent nous rendre fier d’être Français.