Ohé, les Français, intellos et populo, c’est l’alarme !

Trop d’« élites nationales dirigeantes » que l’on vous fait élire, et de médias que l’on vous fait payer, veulent décidément, quoi qu’il vous en coûte, négliger le français et imposer l’anglais jusque dans la vie publique ! Tous soutenus puissamment par nos amis-ennemis de l’empire.

Avenir de la Langue française (ALF) et ses 33 partenaires associatifs au sein du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), se battent contre les multiples formes de ce qui est devenu une offensive de très grande envergure. Faute de soutien par la Justice française, notamment des tribunaux administratifs, ils se battent au point d’en arriver à saisir le Défenseur des Droits…

Contre la certification de connaissance de l’anglais dont le gouvernement faisait une obligation en France pour accéder aux études supérieures, nos associations membres du Haut Conseil se sont mobilisées. L’une d’elles, AFRAV, vient d’obtenir une belle victoire : l’annulation du décret par le Conseil d’État (CE). Mais sur un aspect accessoire. Non mentionnée dans l’arrêt du CE, l’obligation pourrait donc réapparaître dans un nouveau décret : restons très vigilants !

Mobilisé aussi contre la nouvelle carte d’identité franco-européenne bilingue, le Haut Conseil a fourni tous arguments, jusqu’à celui de l’Allemagne exemplaire (carte trilingue avec le français !). Mme Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuelle de l’Académie française, a menacé, à la télévision, de saisir le Conseil d’État : nous ne pouvons que l’encourager et espérer !

Contre le coup d’État (post-Brexit !…) de la Commission européenne en 2020, suivie par le Parquet européen et la Cour des Comptes de l’UE, promouvant l’anglais comme « langue commune », c’est-à-dire seule langue de travail de fait de ces institutions,  le Haut Conseil international a saisi le Président de la République, saisi en vain l’Assemblée nationale, le Sénat, le Parlement européen, et l’OIF ; ALF a, pour nous tous, déposé un recours en Tribunal européen (de la CJUE), qui s’est déclaré « incompétent sur le fond », alors même que nous avions réuni les preuves requises. Saisi dès le 14/9/2020, le Président de la République nous avait promis, par plusieurs lettres de Clément Beaune, son SE chargé des Affaires européennes, qu’il rétablirait une vraie diversité des langues de travail à la faveur de sa présidente tournante, semestrielle, du Conseil de l’Union, Nous avons attendu jusqu’au 30 juin 2022 qu’il concrétisât son engagement clair ainsi reçu par le Haut Conseil international et ALF. Hélas en vain !

Cet automne 2022, le Président inaugure à Villers-Cotterêts le beau projet – lancé par ALF le 9 octobre 2001de Cité de la Francophonie. L’Élysée a en effet eu le grand mérite de le faire sien dès 2017, puis de le mener à bien pour l’essentiel. Mais tout le reste va dans l’autre sens !

Et, après le Rouanda, le Togo et le très francophone Gabon adhèrent au Commonwealth !…

« Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! …».

Appelez comme nous, autour de vous, avec le Haut Conseil, à Résister !

Albert Salon