Ni libéralisme, ni conservatisme : la France d’abord

Je suis de droite, car j’assume l’autorité, l’ordre, la nation, l’effort. Mais je ne suis pas libéral : je ne crois pas que le marché doive régner sur tout, ni que l’État doive s’effacer devant la finance ou l’Europe.

Je ne suis pas conservateur : je refuse la crispation identitaire, les nostalgies stériles, l’idée que la France doit se replier sur son passé.

Je suis de gauche, car je crois en la justice sociale, en la solidarité nationale, en l’ascension par l’école, le travail, la dignité. Mais je ne suis pas internationaliste : je ne crois pas aux abandons de souveraineté. Je ne suis pas collectiviste : je crois en la propriété, en l’initiative, en la liberté.

Séguin, Pasqua : les derniers grands gaulliens …

Dans les années 1990, Philippe Séguin avertissait déjà contre l’Europe technocratique et l’abandon du politique. Il incarnait un gaullisme social, patriote et populaire, fidèle à la promesse de la République.

Charles Pasqua, lui, tenait bon face à la dilution du pouvoir dans les traités européens. Il croyait en la fermeté de l’État, en l’autorité sans faiblesse, en la souveraineté sans complexe.

Ni l’un ni l’autre ne se reconnaîtraient dans la confusion actuelle. Pas plus dans le libéralisme assumé des uns que dans le populisme caricatural des autres.

L’union des droites : une impasse française …

Ceux qui parlent d’unir les droites oublient l’essentiel : la droite française n’a jamais été une, parce qu’elle oppose deux visions du monde.

L’une libérale, euro-compatible, qui veut réduire l’État et se fondre dans la mondialisation.

L’autre identitaire, réactionnaire, qui cultive la peur et le repli.

Vouloir les unir, c’est bâtir un radeau fait de poutres qui tirent dans des directions opposées. Cela ne mènera nulle part, sauf à la contradiction permanente, ou à la soumission à l’extrême droite.

Une autre France est possible …

Ce dont la France a besoin, ce n’est pas d’un accord entre partis, mais d’un projet clair, cohérent, enraciné.

Un projet de réconciliation nationale.

Un projet de souveraineté retrouvée.

Un projet de justice sociale ferme et exigeante.

Il faut restaurer la verticalité républicaine, celle de Bonaparte, celle du général de Gaulle. Celle qui assume l’autorité, la grandeur, et la solidarité. Celle qui parle au peuple français sans démagogie, mais avec honneur et clarté.

Pour conclure :

Je suis de droite, mais pas libéral, pas conservateur.

Je suis de gauche, mais pas internationaliste, pas collectiviste.

Je suis bonapartiste, et donc français avant tout !

Enfant du Comminges, dans les Pyrénées Centrales, j’ai cet amour pour les territoires qui au fil des siècles sont venus former notre belle France. Cette France que j’ai servi durant quelques années au sein des unités de l’Infanterie de Marine et par ce biais sur différents théâtres d’opérations et qui m’a donné ainsi une deuxième famille. Amoureux de notre Histoire mais surtout admirateur de l’œuvre de nos deux empereurs, loin de tous anachronismes, je défends leur mémoire mais aussi les valeurs qu’ils nous ont légué pour une certaine idée de la France grande, juste, respectée et généreuse. Cette Histoire, ces valeurs et cette mémoire qui doivent nous rendre fier d’être Français.