Une ligne ferme et républicaine en matière d’immigration
La France doit reprendre la maitrise de l’immigration, elle fait partie de ses pouvoirs régaliens.
La première des procédures doit se traduire par l’instauration d’un plafond des flux migratoires permettant de fixer ceux-ci à un total n’excédant pas un certain pourcentage des naissances en France. Ce plafond sera ensuite réparti par quotas entre les différents partenaires de la France.
Cette politique, une fois le plafond et les quotas établis, sera gérée par une administration spécifique, l’Agence de Gestion de l’immigration, regroupant des agents préfectoraux déjà en charge des questions migratoires, des agents du ministère de l’éducation nationales, des affaires sociales, du logement, des affaires étrangères et de l’intérieur. Tout candidat à l’immigration devra déposer une demande à l’antenne AGI de son pays respectif. Chaque demande sera traitée chronologiquement et afin d’éviter toute envie d’immigration clandestine, la file d’attente des dossiers en surplus sera reprise là où elle se sera arrêtée l’année précédente. Cette sélection servira aussi à faire comprendre au candidat à l’immigration que venir sur le territoire français impose le respect de lois fondamentales. Les demandes se feront soit individuellement, soit en famille. Une demande familiale permettra l’installation immédiate de toute la famille ou une installation différée, ce qui peut éviter les problèmes ultérieurs relatifs au regroupement familial, qui est un droit de plus en plus sévère et ne bénéficie pas assez à l’étranger demandeur, ni à l’Etat français.
Pour ce qui est de l’intégration des étrangers, nous recommandons vivement de choisir le terme « intégration » sans abandonner celui d’assimilation. Evidemment, l’assimilation est le but ultime de notre politique, le code civil en atteste, mais il faut poursuivre un but d’intégration, car ce terme permet aux étrangers de conserver leur particularisme, leur histoire, tant que cela reste dans l’ordre du privé. On ne peut pas demander à une personne d’effacer tout son parcours personnel, tout comme on ne peut pas demander à un pays d’effacer de son histoire certaines périodes. Une personne doit tout assumer en elle, car cela fait partie d’elle-même, et ce serait une grave erreur de lui imposer de supprimer toute particularité culturelle.
Nous considérons que la politique d’intégration doit être basée sur la fermeté et l’égalité, une égalité des droits, une égalité face à l’accès à l’emploi, une égalité dans les droits sociaux, une égalité face à l’accès à la scolarisation, une égalité dans le logement. Ce sont des facteurs d’intégration qui ont trop perdu de leur poids, et l’Etat doit s’engager à leur redonner une importance, mais cela passe par accorder les mêmes droits à tout le monde. Seuls quelques droits liés à la souveraineté nationale doivent être réservés aux français, le meilleur exemple est le droit de vote. Mais il faut aussi être ferme et tenir une ligne républicaine.
Concernant l’Instruction, il ne faut pas avoir peur de fermer les classes, voire les écoles, qui regroupent plus d’un certain seuil d’enfants immigrés afin de mieux les répartir. Ensuite ne pas hésiter à mettre en place des bourses d’internat afin de permettre une réussite scolaire à ceux qui en ont les moyens mais qui connaissent des conditions familiales ou environnementales peu favorables. Il faut de plus replacer la langue française au centre, et donc supprimer les apprentissages des langues d’origine à l’école.
Concernant l’habitat, il faut transformer les cités soit pour reconstruire autrement, soit pour rénover. Il faut aussi retrouver une plus grande mixité car il n’est pas normal de voir se concentrer toute la population immigrée dans certaines banlieues car ce phénomène met de plus en plus à mal l’unité de la France. Il faut aussi avoir le courage, pour retrouver le « mieux vivre », de mettre en place une véritable tolérance zéro.
Il faut également se pencher sur le problème que représente l’islamisation de plus en plus ouverte de nombreux immigrés. Il est évident qu’il ne peut exister en France qu’un islam modéré et fédéré, à mille lieux de ce que veulent les intégristes. Il faut que l’islam de France soit un islam français. L’intégration des musulmans doit se faire, elle est possible, elle passera par l’acceptation du « Concordat » que nous proposons.
De plus, afin de maîtriser l’immigration, il est souhaitable et obligatoire de contribuer à réduire les inégalités qui existent entre les pays occidentaux et les pays en voie de développement. Pour ce qui est de la France, cette contribution devra s’orienter en priorité vers les pays francophones puis graduellement vers d’autres territoires. Concernant les Etats, cette politique doit s’inscrire sur la base de la réciprocité. La France doit apporter à ses partenaires une aide technique, économique et financière dans la mesure ou eux-mêmes font l’effort réel de développement afin de faciliter le retour de leurs ressortissants ou bien de faire diminuer singulièrement leur flux migratoire.
Enfin, concernant l’accès à la nationalité, qui est l’aboutissement du parcours d’intégration, nous estimons que l’Etat français doit rester infléxible car la nationalité française ne se galvaude pas. Toutefois, il faut cependant assouplir certains pans de ce droit de la nationalité car il engendre parfois des situations absurdes et inexplicables. Il faut faciliter l’accès pour certaines personnes, tout en restant ferme. Pour cela, nous proposons par exemple d’instituer un faisceau d’indices défini et clair qui pourrait servir de base de travail afin d’accorder la nationalité ou non. La lutte contre les mariages frauduleux doit être accrue et rendue plus efficace, la mixité ne doit pas être un alibi pour l’entrée et la naturalisation massive d’individus n’ayant pas vocation à vouloir s’assimiler. La connaissance de la langue et le respect des valeurs françaises doivent évidemment être des indices fondamentaux et essentiels. La déchéance de la nationalité doit être étendue dans certains cas, et pourquoi pas aux français de naissance de la 3e génération.
Souveraineté, immigration, assimilation …
Le bonapartisme n’est pas et ne sera jamais un « national européisme » car jamais il ne fera passer l’indépendance nationale après un quelconque asservissement à une organisation supranationale. La souveraineté nationale ne se marchande pas au profit de la défense d’une pseudo identité européenne. Comme l’a justement rappelé, à plusieurs reprises, Thierry Choffat, le bonapartisme s’appuie sur une base incontournable, celle de la défense de l’Etat-nation. Cela implique tout autant la sécurisation économique, monétaire et sociale que la préservation du particularisme culturel ou la promotion de la francophonie ou bien encore la pérennisation de l’indépendance nationale. Partant de ce principe, le bonapartisme est armé pour faire face aux différents dangers qui menacent notre pays et qui doivent avoir un traitement sérieux qui ne tolère aucune approximation ou aucune simplification binaire.
Immigration … Si l’on se penche sur l’origine de notre peuple nous ne pouvons que constater l’amalgame qui s’est construit entre peuples autochtones et ceux des différentes invasions. Nous ne pouvons que constater, tout au long de l’histoire de notre pays, l’infiltration et la sédimentation d’éléments extérieurs incessamment intégrés et assimilés, pour une grande majorité, à l’organisme français, à ce qui fait l’identité nationale. Cette identité qui ne se résume pas à une supposée race mais à un état d’esprit, cette identité qui fait la différence entre le patriotisme et la xénophobie. Cette identité qui ne souffre aucune attaque communautariste, qui ne souffre aucun déséquilibre migratoire. Cette défense de l’identité ne peut amener à l’erreur d’un exclusivisme raciste, nulle considération de provenance géographique, d’appartenance religieuse ne peut intervenir. Je reviendrai sur cette identité.
Cela étant posé, il ne faut pas avoir peur d’aborder les sujets de l’immigration et de l’assimilation.
Aujourd’hui, il serait absurde de voir, comme certains bienpensants, l’immigration comme un faux problème et de ne pas venir examiner les réalités de celle-ci et les questions vont avec. Notre pays a connu une véritable immigration à compter de la fin de la fin de la Grande Guerre et il n’est pas faux de dire que cette immigration, jusque dans les années 80, fût une immigration « heureuse ». Notre pays était en pleine reconstruction, la République était sûre d’elle-même, la France était souveraine.
Depuis la crise, qui débute dans les années 80, il ne faut pas avoir peur de dire que la France n’a plus besoin d’immigration mais que prise au piège du regroupement familial, des politiques de l’Union Européennes, elle n’a pas su dire stop. S’il ne faut pas tomber dans l’idée du « grand remplacement », il faut se prévenir d’une « grande évolution » résultat d’une immigration massive et non contrôlée. L’immigration n’est ni une chance, ni un fléau, elle a pu ou peut devenir l’une ou l’autre en fonction des circonstances sociales et économiques.
Contrairement à ce que pense le camp, large, des « identitaires » la question de l’immigration ne se règlera pas si la France ne retrouve pas sa souveraineté pleine et entière. Cette souveraineté passe par la dénonciation de tous les traités depuis Maastricht mais aussi par une sortie du giron de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.
Lorsque le regroupement familial est né, il s’agissait d’une volonté de rapprocher les familles dans le cadre d’une immigration temporaire mais avec le temps tous ceux qui ont immigrés ne rentrent plus dans leur pays d’origine. Même soumis à des critères plus stricts, le regroupement familial pose le problème des impératifs d’intégration. Il faut aujourd’hui non plus parler de gel, d’ailleurs suspendu par le Conseil d’Etat, de ce regroupement mais d’une abrogation de celui-ci sauf pour des cas exceptionnels.
Quand on regarde la paupérisation grandissante qui touche la France, lorsqu’on regarde le marché du travail, on ne peut que se poser la question de la continuité d’une immigration économique visant à faire tourner les rouages de nos entreprises. S’il est temps pour la France de mettre en place de nouvelles politiques industrielles, agricoles, économiques, celle-ci doit aussi réaliser qu’elle ne peut plus aujourd’hui garantir le plein emploi à toutes celles et ceux venus d’ailleurs, elle doit donc avoir le courage de soit de stopper totalement l’immigration économique pour une durée qu’il reste à définir, soit de mettre en place une réelle politique de quotas par secteurs d’activités avec une sélection drastique des futurs postulants et une durée définie de présence sur le territoire national.
A la question de l’immigration légale vient se greffer la question des « migrants », nouveau qualificatif de l’immigration irrégulière qui vient frapper l’Europe en général et notre pays en particulier. Afin de lutter contre celle-ci il est tout d’abord important de retrouver la maitrise de nos frontières, toutes nos frontières que ce soit celle en Europe mais aussi celles de nos Dom-Tom. Il faut ensuite mettre fin à cette idée que la France est un eldorado mais aussi et surtout un pays laxiste dans sa gestion des immigrés. Il faut donc mettre en place une véritable volonté politique de reconduction et d’expulsion mettant fin à ce sentiment courant chez les immigrés, clandestins ou pas, qu’une fois en France on a toutes les chances d’y rester. Les outils sont déjà existant, non-renouvellement d’un titre de séjour, rejet de demande du droit d’asile, arrêté préfectoral d’expulsion, il suffit juste de vouloir s’en servir et de mettre les moyens matériels et humains adéquats. Service spécialisé de recherche, création de centres d’attente pour les demandeurs d’asiles, permettant un traitement digne des personnes, doivent être mis en place. Cette politique sur le territoire national doit se coupler à une politique de fermeté vis-à-vis des trafiquant d’êtres humains en s’engageant militairement contre ceux-ci, notamment en Libye, et en négociant de nouveaux traités bilatéraux.
Une nouvelle politique de l’immigration comme je viens de l’expliquer doit s’accompagner d’une véritable politique d’assimilation. Celle-ci doit se construire sur une base de Droits et de Devoirs concernant les deux parties, la France et ceux qui choisissent d’y vivre.