Dans un pays où l’immigration clandestine sature les capacités d’accueil, où les obligations de quitter le territoire ne sont plus exécutées, et où l’autorité de l’État se heurte à des injonctions supranationales, une évidence s’impose : la France doit reprendre le contrôle de sa politique migratoire.
Le temps n’est plus aux demi-mesures ni aux ajustements technocratiques. Il est venu de refonder une politique d’immigration ferme, lisible et souveraine, fidèle à nos principes républicains et à l’intérêt national.
Un principe de base : on n’entre pas en France n’importe comment
La France ne peut plus tolérer que l’accès à son territoire soit décidé par les réseaux de passeurs, les effets d’aubaine juridique ou la pression médiatique.
Toute demande d’entrée en France — visa, asile, regroupement familial — doit se faire depuis l’étranger, dans une ambassade ou un consulat français.
C’est une question de clarté, de maîtrise et de justice. Cela permet :
- de trier en amont les situations légitimes,
- de désengorger nos services administratifs,
- et de tarir le flux migratoire irrégulier.
Immigration clandestine : la fin du laisser-faire
Le spectacle récurrent de campements insalubres, d’occupations de bâtiments, de migrants errants dans nos rues, est indigne pour tous : pour les habitants, pour les services publics, et pour les migrants eux-mêmes, livrés à la loi du plus fort.
La solution ? Elle est connue mais jamais mise en œuvre avec sérieux :
- Placer les personnes en situation irrégulière dans des centres fermés, le temps d’instruire leur dossier.
- Ne plus libérer dans la nature ceux qui font l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).
- Assurer un suivi administratif réel, avec des moyens humains, logistiques et juridiques.
Une OQTF doit être exécutoire, pas théorique. Sinon, c’est l’autorité de l’État qui s’effondre.
Revoir profondément le regroupement familial
Aujourd’hui, le regroupement familial est devenu un vecteur majeur d’installation durable, parfois déconnecté de toute capacité d’intégration ou de stabilité réelle.
Il est temps d’en repenser les critères :
- exigence d’un niveau de revenus stable,
- logement décent et non financé par la collectivité,
- connaissance minimale du français pour les personnes rejoignantes,
- et intégration effective de la personne demandeuse avant toute autorisation.
Le droit au regroupement familial ne doit pas se transformer en automatisme migratoire.
Souveraineté migratoire : la France doit pouvoir décider seule
Soyons clairs : rien de tout cela ne sera réellement possible sans reprendre en main nos leviers de souveraineté.
Cela suppose de remettre en cause deux verrous majeurs :
- La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)
Devenue une juridiction militante, elle bloque ou fragilise l’exécution des OQTF, interdit les expulsions vers certains pays, et réduit à néant toute politique de fermeté.
La France doit envisager de quitter la CEDH, ou a minima, de suspendre certaines de ses décisions contraires à la volonté démocratique. - Les contraintes imposées par l’Union Européenne
La politique migratoire ne peut être laissée à Bruxelles, ni aux logiques de quotas ou de répartition imposée.
Il faut retrouver notre liberté de refuser certaines entrées, de maîtriser nos frontières, et de conditionner notre coopération européenne à la défense de nos intérêts régaliens.
Une politique juste, ferme, et fidèle à l’esprit républicain
Ce n’est pas de haine qu’il s’agit, mais de responsabilité. Protéger la République, ce n’est pas fermer les yeux : c’est choisir qui nous accueillons, comment, et pourquoi.
Accueillir dignement ceux qui respectent nos règles, oui. Tolérer le désordre, l’illégalité et la perte de contrôle, non.
La République n’a pas à s’excuser d’exister, elle doit agir avec autorité, au nom de tous — et d’abord de ceux qui, venus d’ailleurs, ont fait le choix loyal de la France.