La réforme des retraites est devenue un serpent de mer français. Tous les cinq à dix ans, la même rengaine : reculer l’âge de départ, rogner sur les droits, ajuster les chiffres sans jamais changer le logiciel. Cette vision purement comptable oublie l’essentiel : le sens du travail, la dignité de l’effort, la solidarité nationale.
Il est temps de penser une réforme en profondeur, fondée sur une vision politique cohérente, sociale et souveraine. Une vision bonapartiste, telle que la défend L’Appel au Peuple, qui remet le travail au centre, protège les plus modestes, et prépare l’avenir sans le brader.
« L’homme qui a travaillé toute sa vie a droit au repos et au respect. »
— Napoléon III
En finir avec l’âge unique, revenir à l’effort
Plutôt qu’un âge de départ rigide et uniforme, la justice sociale commande de lier l’accès à la retraite aux trimestres cotisés. Celui qui commence à 18 ans ne doit pas partir à 64 ans, comme celui qui a débuté à 25. Cette logique simple et méritocratique redonne sens au travail et respecte les parcours de chacun. C’est un principe de bon sens, et un fondement du bonapartisme : récompenser l’effort.
Compléter la répartition par une capitalisation souveraine
Le système par répartition reste notre socle. Mais à lui seul, il ne suffit plus. Pour garantir la solidité du modèle, il faut introduire une dose de capitalisation collective, pilotée par l’État, non soumise aux seuls intérêts privés. L’objectif : bâtir une épargne nationale investie dans nos infrastructures, notre industrie, notre transition énergétique.
« L’État doit être le gardien des intérêts les plus sacrés du peuple, non leur débiteur passif. »
— Napoléon III
Il s’agit de sécuriser les retraites futures, non de spéculer. D’investir dans l’avenir du pays, tout en diversifiant les ressources de chacun.
L’emploi, levier décisif
Un système de retraite ne vaut que par le nombre de ses cotisants. Sans relance de l’emploi productif, il n’y aura pas de miracle. Il faut donc une politique économique ambitieuse : réindustrialisation, soutien aux PME, relocalisations, apprentissage. L’État doit redevenir stratège et protecteur.
« L’ouvrier qui travaille pour lui seul est pauvre ; celui qui travaille pour tous est riche. »
— Napoléon III
Réduire le chômage de masse, c’est assurer l’avenir de nos retraites. C’est aussi redonner sa dignité au travail.
La natalité plutôt que la dépendance migratoire
Certains prônent l’immigration de remplacement comme solution au vieillissement. C’est une fuite en avant. Une France durable s’appuie d’abord sur ses forces vives : sa jeunesse, ses familles, ses enfants. Il faut une vraie politique nataliste : allocations renforcées, logements accessibles, soutien aux mères, crèches, fiscalité familiale adaptée.
« La famille est le fondement naturel de la société ; c’est là que doivent commencer la morale, l’ordre et l’avenir. »
— Napoléon III
L’immigration peut jouer un rôle complémentaire si elle est choisie et assimilée, mais elle ne doit pas devenir un substitut à une politique de long terme.
Une vision, pas un calcul
La réforme des retraites n’est pas un simple problème budgétaire. C’est une question de civilisation. Travailler, transmettre, se reposer : voilà les trois temps de la vie qu’un État digne doit protéger. Le bonapartisme offre un cadre clair et cohérent : un État fort, un peuple souverain, une justice sociale fondée sur le travail.
« Gouverner, ce n’est pas administrer, c’est faire naître l’espérance. »
— Napoléon III
Il est temps de réconcilier les Français avec la retraite. Non pas en leur promettant l’austérité, mais en leur redonnant confiance en leur nation, en eux-mêmes, et en leur avenir.