Chaque jour en France, des actes de violence sont commis par des jeunes de plus en plus décomplexés, souvent récidivistes, parfois mineurs, et parfois étrangers. Et chaque fois, la réponse de l’État est la même : un symbole, un effet d’annonce, un “plan” de plus. Dernier en date : l’interdiction de la vente de couteaux aux mineurs, décidée après un nouveau drame.
Mais à quoi bon interdire les couteaux si l’on n’a ni la volonté ni le courage de s’attaquer aux causes réelles de cette explosion de violence ? Ce n’est pas un couteau qui tue, c’est un climat d’impunité, un effondrement de l’autorité, et une justice à deux vitesses, paralysée par le juridisme et la peur d’agir.
Responsabiliser les parents : une priorité absolue
Il est inadmissible que des mineurs commettent des agressions graves sans que leurs parents n’aient à répondre de rien. Être parent, c’est aussi être responsable. Il faut des sanctions financières directes contre les familles dont les enfants récidivent, un accompagnement éducatif obligatoire, et, si besoin, la mise sous tutelle éducative des familles défaillantes.
Expulser les étrangers délinquants : une mesure de bon sens
Un mineur étranger qui agresse, trafique, insulte ou menace ne peut pas rester sur le territoire français. Et sa famille non plus. L’hospitalité n’est pas un droit automatique : elle est conditionnelle au respect des lois. Refuser d’agir au nom de conventions internationales, c’est choisir de sacrifier la sécurité des Français à la bonne conscience des technocrates.
Il faut réformer la loi, élargir les motifs d’expulsion, et renvoyer ceux qui ne respectent pas notre pays.
Punir dès la première faute : une justice rapide, claire et efficace
Aujourd’hui, un mineur peut insulter un professeur, voler, agresser, et… rentrer chez lui. Peut-être une convocation dans six mois. Peut-être un rappel à la loi. Le message est clair : tu peux recommencer.
Il faut instaurer une réponse judiciaire immédiate et systématique dès le premier délit : travaux d’intérêt général, centre éducatif fermé, ou même courtes peines de prison ferme. Le laxisme ne protège personne. Il détruit.
Rebâtir l’autorité, dans les écoles, les quartiers, et les tribunaux
Il faut redonner à l’école un vrai pouvoir disciplinaire. Il faut permettre aux chefs d’établissement d’exclure, de protéger les élèves et enseignants. Il faut sortir les éléments les plus violents du système classique, et les encadrer autrement.
Il faut aussi renforcer les moyens de la justice, construire des centres éducatifs fermés en nombre, et assumer un discours de fermeté sans avoir peur du mot “autorité”.
Trop, c’est trop
Tant qu’on répondra à la violence par des rustines symboliques, rien ne changera. Le problème n’est pas le couteau : le problème, c’est qu’un enfant ose poignarder un adulte en se croyant intouchable.
La peur a changé de camp. Il est temps qu’elle revienne là où elle aurait toujours dû être : chez ceux qui ne respectent ni la loi, ni la France.