L’Orient compliqué semble soudain plus simple, lamentablement plus simple.
L’attaque surprise du Hamas contre les localités du sud d’Israël à l’aube du samedi 7 octobre a démontré le niveau d’inhumanité et d’horreur dont s’avèrent capables les groupes terroristes alimentés par l’Iran. Depuis leur création ces groupes s’illustrent par les exactions sur les populations sans défense. Paris ne fut pas épargnée lors du massacre du Bataclan qui restera cependant un traumatisme bien moindre que celui qui détruisit mille vies en 48 heures de Tel Aviv à Ashkelon.
Pourtant, les conséquences de cette barbarie démontreront très vite l’immense bêtise des chefs du Hamas.
Tsahal a déjà commencé à punir les crimes de guerre du Hamas, et l’hypothèse d’une issue de cette crise, plus rapide qu’on ne croit, reste envisageable.
Pour comprendre ce qui se passe et envisager l’avenir, il convient d’abord de clarifier la situation à partir de quelques questions.
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Que cherche le Hamas ? Mais c’est très clair. Cela apparaît noir sur blanc dans la charte de cette branche des Frères Musulmans, depuis son préambule jusqu’à sa conclusion et tout au long de ses cinq chapitres et trente-cinq articles. Il s’agit uniquement de détruire Israël.
Qui soutient le Hamas ? financièrement le Qatar, la Turquie et surtout l’Iran qui l’approvisionne aussi en matériels, en technologies de guerre et forme ses cadres militaires.
Pourquoi le Hamas s’inscrit dans la seule action terroriste ? Parce que sa structure politique n’existe plus vraiment face à son organisation militaire. Le Hamas n’a qu’un but, l’anéantissement d’Israël quel qu’en soit le coût, quels qu’en soit les moyens, quelles qu’en soit les actions aussi inhumaines soient-elles. Les Gazaouis ne peuvent plus aujourd’hui se débarrasser politiquement de ce mouvement qui a établi une dictature dans la bande de Gaza.
Quelles sont les raisons de l’attaque du 7 octobre ? Depuis deux ans s’est engagé un processus de paix avec les pays arabo-musulmans qui entourent Israël. Les centaines de millions d’Arabes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont en train de comprendre qu’une entente est possible avec Israël.
Ce pays de 10 millions d’habitants, dont presque trois millions de citoyens musulmans et chrétiens, est un peu plus petit que la Bretagne. C’est aussi une démocratie incontestable, représentative, un oasis occidental sur la Méditerranée orientale, c’est-à-dire un lien entre deux civilisations. On peut discuter avec Israël, pas avec le Hamas.
Le Maroc, le Soudan, les Emirats Arabes Unis et le Barhein, ont signé les accords d’Abraham, l’Egypte première puissance régionale, la Jordanie avaient déjà normalisé leurs relations avec Israël.
Par ailleurs et depuis plusieurs mois l’Arabie Saoudite a entamé des négociations avec les Israéliens. Le résultat de cette bonne volonté générale sera d’une part l’affaiblissement financier et matériel du Hamas et, d’autre part, l’affaiblissement stratégique de l’Iran ennemi déclaré de l’Arabie Saoudite et proche de disposer d’un armement nucléaire.
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Une fois admise la réalité de cette situation géopolitique, il devient plus facile de comprendre les conséquences possibles de cette terrible crise.
Le Hamas en quelques heures vient de rétablir l’unité israélienne bien malmenée avec la grève des réservistes, le refus des pilotes de s’entraîner, le retrait de patrouilles en Cisjordanie, l’influence de la religion traditionaliste…
La mobilisation des 400 000 appelés israélites, mais également musulmans, chrétiens, kurdes, athées de toutes philosophies et de tous partis politiques de Tsahal s’est déroulée sans aucun problème. Un Peuple en arme qui se sent menacé, nous savons, nous Français, de quoi il est capable. La population vient de se rendre compte qu’au calme précaire des dernières années pouvait succéder une situation infernale. Elle n’est pas seulement unie mais elle est déjà bien entrée en état de guerre et très motivée.
L’attaque barbare des dernières heures a renforcé le pouvoir jusqu’ici très affaibli de Benyamin Netanyahou et de la droite israélienne. Certes le manque de riposte immédiate dès les premières heures de l’attaque lui sera reproché au même titre que les accusations qui pèsent sur lui par un système indéniablement démocratique. Pourtant si Tsahal réussit à abattre le Hamas, et Tsahal réussira, Netanyahou apparaîtra parmi les vainqueurs.
Le Hamas vient de révéler au monde son véritable visage, celui d’une organisation ultra-religieuse, terroriste et barbare qui ne vit que du soutien et des subsides de l’Iran pays mis au ban des Nations du Monde Libre. A part pour LFI et une petite minorité de bobos qui n’ont jamais su ou qui ont oublié la vérité historique, le Hamas vient de perdre cette image positive d’un parti de héros résistants que les plus crédules lui attribuèrent. A présent, nombreux sont les Musulmans français qui condamnent l’agression innommable des derniers jours.
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Le Hamas a sans doute accompli la plus grave erreur stratégique de son histoire qui, vraisemblablement ne devrait pas durer très longtemps.
Tsahal, un peu humiliée tout de même par la surprise des raids, mais désormais rejointe par la population israélienne en armes, va riposter violemment. Certes le problème des otages reste entier, mais quand Israël comprend qu’il s’agit d’une guerre existentielle, sa réaction est sans pitié.
Natif de Mulhouse et habitant aujourd’hui les Pyrénées centrales, j’ai la France dans la peau.
Après Saint Cyr, j’ai servi comme Officier dans les Bataillons de Chasseurs Mécanisés passant la moitié de ma carrière dans les Forces Françaises en Allemagne.
J’ai quitté l’Armée comme jeune Commandant pour entrer dans l’Industrie nucléaire où j’ai servi 26 ans.
J’ai exercé les fonctions de PDG d’Areva-LMC (logistique de la matière nucléaire) puis de DG de Westinghouse en Europe et en Afrique du Sud.
Je parle plusieurs langues étrangères et j’ai rédigé des romans ainsi que des manifestes politiques.
Bonapartiste de toujours l’effondrement de mon pays, le reniement de son Histoire, et le mépris de son Peuple me sont insupportables. Surtout lorsque cette situation résulte de l’activité de piètres personnages au plus haut niveau de responsabilité politique ou économique.
J’ai rejoint France Bonapartiste et l’Appel au Peuple pour participer activement au redressement de la Nation en trouvant l’inspiration dans l’œuvre de nos deux Empereurs.