La question LGBT et l’intérêt général : la nécessité d’un équilibre bonapartiste

 la France ne doit ni exclure, ni se soumettre à une idéologie communautaire.

Dans un monde de plus en plus passioné, au point où certaines personnes en oublient la raison, le bonapartisme offre un équilibre ferme et juste. Ce courant politique, fondé sur la conciliation de l’ordre et du progrès, refuse les extrémismes identitaires de gauche comme de droite, mais également l’indifférence aux réalités sociales.

La question des personnes LGBT et, en particulier, de la transidentité ne doit pas être traitée comme un tabou, ni comme un terrain de guerre. Elle appelle au contraire à une réflexion d’État. Et l’État gaullo-bonapartiste, fort de son rôle d’arbitre au-dessus des partis et des idéologies, doit garantir la liberté de chacun dans les limites du bien commun.

 

I) Le respect des individus : chaque citoyen compte

Le bonapartisme reconnaît la liberté et la dignité individuelles. Qu’une personne soit homosexuelle, transgenre ou non-binaire, elle reste un citoyen français à part entière. Elle doit pouvoir vivre, travailler et circuler librement sans peur ni stigmatisation. Et de même que cette même personne ne doit pas rejeter d’autres personnes qui pensent différemment. Nous pensons notamment à Dora Moutot qui a été injustement éjectée du Palais de Tokyo lors de l’événement Paris Ass Book Fair 2025. En effet, Dora Moutot était venue tenir le stand d’une amie hospitalisée, mais elle a été reconnue par la population queer/trans qui a exigé sa sortie. La direction du Palais de Tokyo ayant cédé, Dora Moutot a été raccompagnée par la sécurité.

Or, nous rappelons que le Palais de Tokyo est subventionné par l’Etat français. Ainsi, toute personne n’a pas à être exclue de ce musée par rapport à ses opinions politiques.

Ce respect pour le public LGBT ne signifie pas la reconnaissance d’un “droit à l’approbation” par tous. Le respect mutuel, c’est la paix civile, pas l’adhésion idéologique forcée. Le rôle de l’État est ici d’assurer la tranquillité publique et l’égalité devant la loi, non d’imposer une vision militante de la société.

 

II) L’intérêt général : une limite raisonnable aux revendications individuelles

Au nom de la liberté, on ne peut pas tout autorisé. Lorsqu’une revendication individuelle menace l’équité ou crée un déséquilibre, l’État doit intervenir.

Prenons un exemple concret : la participation d’athlètes transgenres dans les compétitions sportives féminines. Biologiquement, un homme ayant effectué une transition conserve des avantages physiologiques (masse musculaire, densité osseuse, testostérone résiduelle). Accepter sans réserve ces participations revient à nier l’effort des femmes sportives biologiques, et donc à trahir l’égalité. Nous rappelons que dans l’Histoire, les femmes se sont battues pour avoir le droit de participer à des compétitions sportives. Ainsi, il est primordial de maintenir cette équité et cette égalité.

Le bonapartisme propose ici une régulation de bon sens : des catégories adaptées ou des règles sportives fondées sur des critères objectifs et mesurables. L’idéologie ne doit jamais primer sur la réalité.

 

III) L’unité nationale contre le communautarisme

Les droits accordés à chacun doivent s’inscrire dans un cadre républicain universel.

Par exemple, le bonapartisme refuse l’idée de quotas LGBT. Il ne s’agit pas d’ignorer les difficultés vécues par ces populations, mais de les traiter dans le cadre commun, au nom de l’unité républicaine.

L’État bonapartiste n’impose pas une morale, mais permet de fixer un cap clair : pas de propagande dans les écoles, mais pas de censure non plus. Chacun doit pouvoir penser, croire, s’exprimer librement, tant que cela ne heurte pas l’ordre public.

Le bonapartisme n’est ni “woke”, ni réactionnaire. Il ne cherche pas à flatter les deux extrêmes (pro-woke et anti-woke), mais à faire tenir ensemble une société plurielle. Loin des caricatures, il assume que l’on puisse respecter les personnes trans sans pour autant nier les réalités biologiques, ni sacrifier les principes d’égalité réelle.

 

La liberté et l’ordre sont l’honneur d’un État fort.

La grandeur de la France ne réside pas dans la complaisance, mais dans sa capacité à ordonner les passions dans un cadre juste. Le bonapartisme moderne doit assumer cette mission : protéger les libertés sans céder aux pressions, garantir l’égalité sans fragiliser l’unité, respecter chacun sans abandonner le bien commun.