Le 1er décembre 2022 correspond au 500eme jour d’incarcération dans des conditions inhumaines, à Madagascar, de nos deux compatriotes Philippe François et Paul Maillot.
Ce sera aussi la veille de l’anniversaire de la victoire d’Austerlitz qui vit tomber pour la France pour la première fois des Officiers issus de Saint Cyr. Nos compatriotes sont aussi deux anciens élèves de cette Grande École.
L’Appel au Peuple depuis le début des affaires François et Maillot, s’élève contre la manière inique dont ce sont déroulés l’enquête et le procès. De l’avis des avocats et des rares médias qui se sont intéressés à leur sort, le premier procès et le procès en appel qui suivit ont été menés dans le mépris le plus complet du droit international. Les preuves présentées pour les accuser d’atteinte à la sûreté de l’état malgache ne seraient ainsi pas recevables par un tribunal et une justice impartiaux et véritablement indépendante de l’exécutif malgache.
Les alertes lancées par l’Appel au Peuple aux gouvernements et médias français et à plusieurs élus de l’Assemblée Nationale, n’ont suscité que bien peu de réaction sinon une lettre d’un député de la Nupes qui donne raison à l’Etat malgache. C’est donc la Première fois dans notre histoire que des députés de gauche abandonnent des Officiers Français injustement condamnés et inhumainement traités quant à leur détention. Ce constat est honteux.
L’Appel au Peuple, conformément à ses idéaux de plus vieux parti démocratique de France, continuera son combat pour que Philippe François et Paul Maillot obtiennent un soutien sans faille de l’Etat Français et une juste révision de leur procès. Il vient aujourd’hui lancer une nouvelle alerte aux médias et s’adressera à chacun de nos Sénateurs puisque l’Assemblée Nationale semble si peu intéressée par le sort injuste de citoyens Français.
Au moment où les Saint-Cyriens vont célébrer, dans le monde entier, une victoire militaire qui contribua à exporter en Europe nos idéaux de justice universelle, il ne serait pas admissible que Philippe François et Paul Maillot n’entendent de leurs geôles épouvantablement inhumaines la voix de la France qui doit rester celle de la justice et de la défense des droits humains.