Notre société découvre ses tares, ses échecs, ses frustrations. Pour beaucoup, le « laisser faire, laisser passer » du libéralisme absolu n’est plus de mise tout comme n’est plus d’actualité une quelconque survivance du marxisme et de ses dérivés. Bien entendu, si l’on ne peut empêcher les « individualistes » et les « collectivistes » forcenés de s’opposer dans une lutte stérile, il est de notre devoir de faire comprendre que les vrais clivages sont ailleurs. Ils séparent les conservateurs des réformateurs, les égoïstes des partisans de la solidarité. Il est temps de renouer avec une véritable ambition sociale et patriote, bonapartiste, en bousculant le consensus mou et servile qui domine aujourd’hui la scène politique française.
Cette ambition se forge autour d’un seul et même édifice, la communauté nationale. Cette ambition a pour fondation la cohésion sociale et la cohésion nationale, les deux piliers majeurs de la conception que nous nous faisons de la France.
Il s’agit bien de bousculer, pour ne pas dire de renverser, cet état de fait qui amène notre pays dans une véritable dérive d’éloignement progressif des Français les uns des autres, des Français et de leurs institutions, des Français et de leur Histoire mais aussi des collectivités et de l’Etat. Un éloignement progressif, et dangereux, qui se nourrit d’un sentiment d’injustice. Injustice face à l’emploi, injustice face à l’instruction, injustice face à la qualité de vie, injustice face à la démocratie, injustice face à la loi. Un éloignement qui se construit aussi par les tensions interethniques et religieuses, par les défaillances des mécanismes d’intégration puis d’assimilation et par le flux important de l’immigration clandestine. Un éloignement que viennent conforter, malheureusement, la métropolisation, la régionalisation et l’intégration européenne.
Bousculer pour réinventer voilà ce que nous voulons. Réinventer cette « certaine idée de la France », capable de résister au détricotage du tissu national, capable de définir une véritable politique économique et sociale, capable d’avoir une véritable vision d’aménagement et d’équilibrage du territoire, capable d’avoir une véritable vision de l’indépendance nationale sur la scène internationale.
Cette volonté nous la traduisons par l’Appel au Peuple qui se veut comme la plate-forme de rassemblement de toutes celles et ceux qui se retrouvent dans les valeurs et les idées de souveraineté populaire, d’indépendance nationale, de progrès social, d’autorité, de responsabilité, de cohésion nationale.
En un mot dans le bonapartisme !
Enfant du Comminges, dans les Pyrénées Centrales, j’ai cet amour pour les territoires qui au fil des siècles sont venus former notre belle France. Cette France que j’ai servi durant quelques années au sein des unités de l’Infanterie de Marine et par ce biais sur différents théâtres d’opérations et qui m’a donné ainsi une deuxième famille. Amoureux de notre Histoire mais surtout admirateur de l’œuvre de nos deux empereurs, loin de tous anachronismes, je défends leur mémoire mais aussi les valeurs qu’ils nous ont légué pour une certaine idée de la France grande, juste, respectée et généreuse. Cette Histoire, ces valeurs et cette mémoire qui doivent nous rendre fier d’être Français.