Soyons clairs, les affrontements et les violences qui ont suivi les manifestations de soutien à Yvan Colonna sont inadmissibles et nous les condamnons avec la plus grande fermeté tout comme nous condamnons les insultes proférées à l’encontre de la France.
Nous condamnons l’attitude, qui ne nous étonne guère, d’une partie de la classe politique Corse qui souffle sur les braises de la violence.
Sur l’ensemble du territoire national nous disons non à tout esprit et action de sécession.
Cette condamnation des violences actuelles ainsi que la condamnation de l’acte criminel de l’ensemble des membres du « commando Erignac » ne nous empêche pas de prendre la mesure de la gravité de la situation et du risque d’escalade des violences en Corse. Nous demandons donc au Président de la République et à son Premier ministre de lever le statut de Détenu Particulièrement Signalé de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi en plus de celui d’Yvan Colonna.
La fermeté n’empêche pas l’humanité. L’humanité n’empêche pas le retour à l’autorité.