Ce n’est pas sans intérêt que j’écoutais le second débat des cinq candidats du parti Les Républicains sur la chaîne BFM dans la soirée du 14 novembre 2021.
Plusieurs aspects de ce débat me déplurent. L’attitude des journalistes d’abord qui ne font pas correctement leur boulot. L’attitude des candidats eux-mêmes qui nous prennent pour des naïfs atteints d’Alzheimer. Enfin l’exposé du programme proposé.
Les journalistes sont là pour interviewer, c’est-à-dire poser des questions pour que les auditeurs soient informés des différences et des convergences entre ces candidats dont l’un pourrait peut-être devenir Président de la République dans cinq mois.
Au contraire, Apolline de Malherbe et Maxime Svitek brillent par l’incorrection désormais générale de trop de journalistes en mal de notoriété. Ils se montrent moralistes, ne laissent pas s’exprimer jusqu’au bout les intervenants dont ils contrôlent pourtant avec rigueur le temps de parole. Tout cela ne semble pas très honnête, pas très rigoureux et finalement pas très professionnel.
Cet exercice est pénible pour le téléspectateur qui cherche à comprendre. Tout aussi pénible que les brèves qui apparaissent en sous-titre dans d’autres débats sur d’autres canaux et notamment sur CNews. Pourtant il y aurait des leçons d’animation à prendre chez Christine Kelly qui respecte la parole de chacun de ses invités tout en maintenant une discipline de plateau. Et avec le sourire s’il vous plaît.
Si les intervieweurs et autres animateurs veulent faire passer leurs opinions personnelles qu’ils rejoignent ou créent un parti, ça nous fera des vacances…
Aucun des candidats LR ne sera mon champion, et surtout pas ceux qui proclament leur Bonapartisme alors qu’ils sont loin d’être bonapartistes.
Je suis stupéfait de voir sur ce plateau Michel Barnier nous parler de souveraineté quand on sait qu’il servit l’Union Européenne avec une fidélité, allant jusqu’à l’obséquiosité pendant la crise du Brexit. Je trouve aussi que Monsieur Barnier cultive un handicap. Comme François Hollande se donnait des airs de François Mitterrand en 2012, M.Barnier tente quelques mimiques de Jacques Chirac, le Président du laisser-aller et co-responsable de l’abandon des Français. On pourrait juger la chose affligeante, moi cela me fit bien rire. Il est ridicule.
On a déjà fait le coup aux Français et je crois bien que M. Barnier n’a aucune chance de s’assoir sur le fauteuil de Napoléon III.
Je redécouvre un Eric Ciotti, qui ne m’est pas forcément antipathique au prime abord, parler de la sécurité du pays.
Un comble quand on sait qu’il fit tout pour éviter le service militaire, jusqu’à obtenir une lettre d’un certain Estrosi demandant à une autorité militaire qu’on lui évite de « perdre son temps ». Ayant servi de longues années dans des unités de combat composées d’appelés du contingent, je mesure maintenant toute la volonté de M. Ciotti à l’effort, tout son sens de l’égalité des citoyens. Les conscrits français furent donc un peu plus de 30 millions à « avoir perdu leur temps dans les armées depuis deux siècles » selon l’entourage de M. Ciotti
J’entends une Valérie Pécresse combattive et bien plus crédible que cette pauvre Ségolène Royal il y a 15 ans. La pugnacité de la Présidente de la Région Ile de France aurait pu me séduire si un de ses slogans n’étaient pas « je serai la Merkel de France ». Quoi ? a-t-on besoin de l’exemple allemand pour arrêter notre déclin ?
Mais quel exemple trouve-t-elle chez cette chancelière qui a organisé la pollution de l’Europe occidentale, qui décida unilatéralement d’une immigration massive, qui nous a abandonné dans la crise avec la Turquie, qui confirma l’Europe des marchands (un marché commun suffisait), qui acheva l’effondrement de l’industrie française en combattant notre industrie nucléaire ? Mme Pécresse on attend une Thatcher et vous nous proposez une Prussienne qui s’est toujours jouée des Französische Gross Filous…
Je commence à mieux connaître Philippe Juvin qui me semble défendre ses opinions posément et avec sincérité. Mais pour quelqu’un qui rappelle ses missions militaires en opération, je le trouve trop discret sur l’état de notre sécurité, notre Armée et notre Police. Je respecte son engagement professionnel et politique (je connais peu d’anesthésiste maire de leur commune, ça c’est du « en même temps » qui force l’admiration) mais je ne vois pas bien pourquoi je le soutiendrai quand la France a plus que jamais besoin d’un leader charismatique.
Enfin j’ai écouté Xavier Bertrand que je n’ai pas trouvé au meilleur de sa forme. Lors de mon Tour de France à moto j’avais constaté toute la sympathie que lui vouait une grande partie de nos concitoyens des Hauts de France. L’homme révèle une certaine humanité… Pourtant je ne me souviens pas que, pendant les quatre années où il occupait les fonctions de ministre du travail, il trouva des solutions pour freiner notre effondrement industriel et revenir sur la loi inepte des 35 heures. Notre désindustrialisation et les 35 heures sont les causes principales de la perte de 3 millions d’emplois au cours des 20 dernières années. Que fit-il ?
Pour finir, j’ai découvert une équipe qui avait oublié les manquements des années Chirac et Sarkozy.
Certes chaque candidat tentait, avec plus ou moins de conviction, de se montrer convaincant, un peu moins M. Barnier, évidemment avec ses mimiques chiraquiennes… Mais leurs engagements correspondaient, avec toutefois moins de clarté et de détermination, à un programme proche de celui que l’Appel au Peuple a déjà défini il y a plusieurs mois. Ce programme était en partie l’héritage des réflexions de France Bonapartiste depuis des années.
Bien sûr les candidats de LR n’ont probablement pas lu notre programme, mais leurs équipes travaillent pour chercher l’inspiration également sur la toile. Indéniablement ils y trouvèrent une bonne influence puisqu’ils parlent d’un moratoire sur l’immigration, d’une reconquête des zones de non droit, de réindustrialisation, des devoirs régaliens, de la France d’Outre-Mer, etc… Les piliers de l’Appel au Peuple depuis des années.
Je m’étonne qu’ils n’y aient pas encore décelé notre projet majeur, celui de la Participation et son triptyque Résultats financiers, Capital, Direction…
Il me semble n’avoir rien entendu, non plus, sur les 20 milliards de la fraude sociale correspondant au constat de la Cour des comptes en 2019. Rien sur la fraude fiscale qui ne concerne pas, bien sûr, nos concitoyens en état de paupérisation. Leurs mesures d’économie n’étaient pas claires. Pourtant ils ont bien évoqué le problème de notre dette qui pourrait s’élever à 3000 milliards d’€ aujourd’hui.
Je suis également surpris de trouver si souvent dans leur propos «la droite fera ceci, la droite c’est cela… » alors que l’immense majorité des Français se fout désormais de la gauche manipulatrice et de la droite couarde.
Les Français veulent un discours de rassemblement. Ils savent que l’union de toutes les forces vives de la Nation sera l’atout principal de notre redressement. Je ne l’ai pas entendu dimanche soir.
Image par Jeyaratnam Caniceus de Pixabay
Natif de Mulhouse et habitant aujourd’hui les Pyrénées centrales, j’ai la France dans la peau.
Après Saint Cyr, j’ai servi comme Officier dans les Bataillons de Chasseurs Mécanisés passant la moitié de ma carrière dans les Forces Françaises en Allemagne.
J’ai quitté l’Armée comme jeune Commandant pour entrer dans l’Industrie nucléaire où j’ai servi 26 ans.
J’ai exercé les fonctions de PDG d’Areva-LMC (logistique de la matière nucléaire) puis de DG de Westinghouse en Europe et en Afrique du Sud.
Je parle plusieurs langues étrangères et j’ai rédigé des romans ainsi que des manifestes politiques.
Bonapartiste de toujours l’effondrement de mon pays, le reniement de son Histoire, et le mépris de son Peuple me sont insupportables. Surtout lorsque cette situation résulte de l’activité de piètres personnages au plus haut niveau de responsabilité politique ou économique.
J’ai rejoint France Bonapartiste et l’Appel au Peuple pour participer activement au redressement de la Nation en trouvant l’inspiration dans l’œuvre de nos deux Empereurs.