Pour une formation sérieuse de nos policiers

‌La scolarité des gardiens de la paix va repasser de 8 mois à 12 mois.

On peux penser que suivront 12 mois de stage en commissariat comme auparavant. On ne peut que se féliciter de cette mesure. De plus, la grille de sanctions qui permettait d’enlever des points à un élèves pendant sa scolarité va elle aussi être supprimée. C’est du bon sens : un élève qui faisait une ou des fautes graves pouvait se rattraper ultérieurement. Cela n’a pas lieu d’être : un élève policier dont on s’aperçoit qu’il est un danger sur le terrain, ne doit pas être sur la voie publique.

Certes, il faut avoir maintenant le Bac pour prétendre à devenir Gardien de la Paix, à la différence des autres agents de catégorie C de la fonction publique, mais le niveau n’a de cesse que de baisser. Alors qu’en 2012 un impétrant sur 50 réussissait le concours, c’était depuis deux ans 1 sur 5 avec une moyenne descendant à 6/20.

La situation de la sécurité et la sureté fait qu’on ne peut pas accepter des policiers sous-formés, et ce pour leur sécurité et la nôtre. Cette mesure qui était demandée par les syndicats est donc une bonne mesure. ​

Secrétaire général adjoint - délégué aux fédérations pour L'Appel au Peuple

Rentré en 1989 au sein des Troupes Aéroportés, je reste membre de la Réserve Opérationnel jusqu’à mes 50 ans. Après un passage dans les Forces de l’Ordre, je deviens artisan puis commerçant. Très investi dans le milieu associatif, je suis membre de l’ASAF, de l’UNP, amicale du 1erRTP/BOMAP. Instructeur BE en Self Défense et Close Combat, je pratique le tir sportif. Je travaille aussi pour la Mémoire en ayant fondé une association Nationale pour la Mémoire de Jean Moulin, de la Résistance et de la Déportation. Politiquement, outre mon investissement auprès de l'Appel au Peuple, je demeure proche de Jean-Pierre Chevènement depuis 1992.