La gestion calamiteuse de l’épidémie par le gouvernement va probablement nous entraîner dans une crise sociale très grave. C’est notamment l’alerte qu’a lancée le Prince Joachim Murat lors de la dernière conférence de l’Appel au Peuple sur le Bonapartisme le 19 mars dernier.
Les propos de Bruno Lemaire, ministre de l’Économie, annoncent sans ambages une cure d’austérité sans précédent.
Par ailleurs, quand nous l’entendons répéter que le soutien des entreprises par l’Etat est sans réserve, qu’il nous soit permis de douter de la sincérité de ces déclarations.
Pour les entreprises qui sont éligibles au soutien financier de l’Etat, nous préférons parler de compensations et non d’aides.
En effet ces compensations sont bien en deçà des pertes de chiffre d’affaires subies par nos entreprises. De plus en sélectionnant les mesures selon les secteurs d’activité le gouvernement a fait le choix d’arrêter des pans entiers de notre économie.
Nous gardons aussi en mémoire cette déclaration « on ne regardera pas la quantité d’eau pour éteindre l’incendie » pour bien des Français qui travaillent c’est en fait « la douche froide »
En effet, Bruno Lemaire vient d’annoncer que les entreprises, après avoir profité des “aides”, vont devoir rembourser la dette correspondant à ce pseudo soutien en prélevant une part d’IS (impôts sur les sociétés). En y réfléchissant quelques instants il y a vraiment un bémol. Les entreprises ont pour la plupart contracté des PGE (prêts garantis par l’état) pour payer leurs charges fixes. Il faudra donc à un moment rembourser ce qui est devenu un prêt particulièrement toxique. Cela réduira forcément le résultat net à la fin de l’exercice comptable, et donc la part remboursée appauvrira considérablement les entreprises. Certaines ne s’en remettront pas.
Rappelons enfin que ce sont toujours les ménages qui paient au bout du bout. Ainsi quand les charges des entreprises augmentent, et que les salaires stagnent, le pouvoir d’achat des ménages baisse inéluctablement !
Certes le gouvernement mise sur un fort rebond de l’activité économique, mais pour cela il faudrait pouvoir sortir au plus vite de la situation actuelle notamment par une campagne de vaccinations véritablement efficace et rapide.
Ensuite il faudra prendre de toute urgence les mesures nécessaires à la relance de l’économie.
Il faudra mettre en œuvre un vaste plan de relance, du niveau de celui qui vient d’être lancé aux Etats Unis (1900 Milliards de Dollars).
L’Appel au Peuple s’interroge. Qu’est-il prévu au niveau de l’Union Européenne ?
Quel est le plan développé au niveau national ?
Si nous voulons éviter une très grave crise sociale, la relance économique doit impérativement passer par un soutien très clair aux entreprises.
C’est pourquoi L’Appel au Peuple demande l’annulation pur et simple de la dette qui découlerait du prêt garanti par l’Etat.
Damien CORNU
Délégué Haute-Savoie de l’Appel au Peuple, chef d’entreprise
Chef d'entreprise, secrétaire général adjoint en charge des délégations pour l'Appel au Peuple.